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Accueil/Episodes/Saison 1/Episode 1.13 :
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Virus :
Virus
Informations :
Titre original : Hot Zone
: Virus
: Mario Azzopardi
: Martin Gero
: 22/11/2004
Audience Sci-Fi : 2 600 000
Audience M6 : 2 807 040

Les liens :

Guest Stars :
Docteur Beckett - Paul McGillion
Docteur Grodin - Craig Veroni
Docteur Zelenka - David Nykl
Sergent Bates - Dean Marshall

Synopsis :
Lors d'une inspection de la cité, plusieurs scientifiques deviennent fous et finissent par mourir peu de temps après. Mckay découvre rapidement qu'un virus a été relaché d'un laboratoire Ancien, et que la liste des victimes ne va faire que s'allonger dans les heures à venir.



:
Quatre hommes se déplacent tranquillement dans une section obscure d'Atlantis, de grosses lampes torches à la main. Les docteurs Zelenka et McKay s'amusent à chercher des nombres premiers, se posant des questions à tour de rôle. Ils tentent d'inclure le lieutenant Ford dans leur passe -temps, mais celui-ci s'y refuse car le sujet ne l'inspire pas ; ils lui proposent alors de tester sa capacité à donner les bonnes réponses au hasard, mais les moqueries lassent vite la patience du jeune militaire qui rappelle sèchement à un Zelenka médusé que la force physique peut l'emporter sur l'esprit.

Le quatrième homme, Hays, inspecte plus sérieusement les lieux et refuse également de participer, ce qui lui attire une remarque désagréable de McKay. Tout en cheminant, ils rejoignent le reste du groupe de scientifiques - entourés de quelques militaires menés par Ford - venus vérifier l'une des zones d'Atlantis inondée lors de la récente et très forte tempête. Aucun dommage structurel n'est à déplorer.

McKay rend compte au docteur Weir par radio, que les lieux sont humides, sombres et sentent mauvais, mais qu'il n'y a aucun problème. Il félicite l'équipe pour son travail et tout le monde s'apprête à retourner à la section habitée de la cité, quand deux personnes sont déclarées manquantes : Johnson et Wagner. Contacté par radio l'un d'entre eux répond par des cris, des appels à l'aide, se disant attaqué. Tout le monde se rue dans la direction indiquée sur l'écran de Zelenka.

Ils découvrent Wagner allongé sur le sol : il est mort, du sang s'écoule de son nez et de sa bouche. A quelques mètres, Johnson est assise, le dos contre un mur, la tête entre les bras elle semble en état de choc, puis se relevant soudain elle panique, se débat contre des ennemis invisibles, faisant de grands gestes pour les chasser. Zelenka et un autre scientifique la maîtrisent tant bien que mal alors qu'elle continue à crier, se débattre, les mains sur les tempes, semblant souffrir. Alors que McKay appelle une équipe médicale en urgence, la jeune femme s'immobilise et quand Zelenka, bouleversé, se tourne vers McKay et annonce qu'elle est morte. A la lumière des lampes torches on peut voir que du sang a coulé de ses narines et de sa bouche.


GENERIQUE


Depuis son laboratoire le docteur Beckett interroge McKay sur la nature de l'urgence signalée pour apprendre que les deux scientifiques sont morts. McKay demande immédiatement que des mesures d'isolement soient prises, car avoir des hallucinations et en mourir lui fait craindre qu'une contamination ait eu lieu dans une des parties de la cité qu'ils viennent de contrôler.

Une quarantaine va être mise en place et l'équipe médicale viendra après avoir endossé des combinaisons de protection.

L'un des scientifiques, Peterson, conteste avec force les recommandations de sécurité que McKay et Zelenka défendent. McKay, semblant se souvenir de quelque chose, entraîne tout le monde derrière lui, et Peterson qui s'apprêtait à prendre un autre chemin, est contraint par les deux soldats qui ferment la marche, de suivre le groupe.

Peter Grodin et le docteur Weir tentent de trouver quelque explication à ce qui se passe et discutent des mesures de sécurité à prendre ; Grodin sait que les Anciens ont souffert autrefois d'une grave épidémie, et il recommande que la quarantaine soit étendue à toute la cité : plus aucune activité par la Porte des Etoiles et chacun devra rester là où il se trouve jusqu'à ce que la situation soit éclaircie.

Dans une vaste salle baignée de soleil, John Sheppard et Teyla Emmagan, ignorant ce qui se passe, s'entraînent au combat avec les bâtons athosiens. Sheppard fait tourner un des siens plusieurs fois, ce qui amène un léger sourire chez Teyla, puis il attaque. Elle pare son coup sans difficulté, se dérobe, emporté par son élan il passe à côté d'elle et reçoit sur les fesses un coup sec des deux bâtons réunis, il grimace et frotte la zone endolorie.

Ils se font face de nouveau, Teyla très concentrée pendant que Sheppard semble se demander quel est le point faible de son adversaire. C'est encore lui qui attaque mais elle pare ses coups avec aisance. Durant le troisième échange alors qu'il croit l'avoir bloquée, elle lui frappe l'intérieur du bras gauche ce qui lui arrache un cri et tandis que le bâton lui échappe, elle le frappe de nouveau sur une fesse et redouble d'un coup sur l'arrière des genoux, lui extirpant encore un cri de douleur, et tandis qu'il tombe, elle le bloque d'une prise autour de la gorge. Pendant qu'elle le maintient ainsi, désarmé, à genoux, en déséquilibre et immobilisé, elle lui reproche de ne pas s'entraîner suffisamment ce qui pourrait lui nuire lors d'un vrai combat, mais il réplique qu'alors il utiliserait plutôt son arme. Dépitée par sa mauvaise foi elle le relâche, mais il reconnaît volontiers que quel que soit le nombre d'heures d'entraînement qu'il suive, elle réussira toujours à le battre.

Au moment où ils s 'apprêtent à quitter la salle, la voix d'Elisabeth Weir annonce dans les haut-parleurs qu'un problème médical important a amené le docteur Beckett à instaurer une quarantaine autorégulée dans la cité : interdiction de circuler pendant les deux prochaines heures. Très intrigué par ce qu'il vient d'entendre Sheppard cherche en vain sa radio dans son sac puis demande à Teyla qu'elle lui prête la sienne.

Le groupe mené par McKay retourne sur ses pas vers la zone que Johnson et Wagner avaient explorée, ce qui étonne Ford et énerve de nouveau Peterson. McKay s'arrête pour expliquer qu'ils doivent rechercher l'origine de la probable contamination sous réserve de quelques précautions (il a d'ailleurs enfilé des gants) et s'il s'agit d'une diffusion aérienne, en ce cas ils sont déjà tous contaminés et ne risquent pas davantage. De plus l'incubation a été très courte puisqu'il y a moins de douze heures que la vérification des zones a commencé, et il ne faut pas perdre le moindre temps à rechercher l'origine du problème. Le groupe repart à sa suite.

McKay fait un nouvel arrêt devant l'entrée d'un laboratoire, ordonne à tout le monde de rester dans le couloir pendant qu'il entre avec Ford. Plusieurs consoles sont allumées au centre de la pièce et d'autres sur les côtés, et ils marchent sur des débris de verre qui proviennent d'une série de longs tubes transparents placés sur le dessus d'une console et dont plusieurs sont cassés, ayant libéré leur contenu. McKay ne cache pas son inquiétude qui rejaillit sur Ford.

Dans la salle d'entraînement John Sheppard fait nerveusement les cent pas pendant qu'il s'entretient par radio avec le docteur Weir. Il est mécontent que les décisions aient été prises sans lui, mais Weir lui rappelle qu'il était injoignable et que la situation était urgente. Le protocole de ce genre de situation a été établi dès le début de l'expédition, et Bates et elle-même ont fait ce qui était prévu.

Sheppard se saisit de son sac et avertit qu'il vient les rejoindre en salle de contrôle, de même que Teyla, quand Weir lui rappelle que tout le monde est concerné par la quarantaine quand bien même il se trouve très loin de la zone de la contamination. Seuls les personnels pourvus d'une combinaison de sécurité sont habilités à se déplacer dans Atlantis.

Sheppard réplique, comme on explique à un enfant une évidence, qu'il suffit de lui faire apporter l'une de ces combinaisons. Le ton employé déplait à Weir, qui répond sèchement qu'il y a des tâches plus urgentes que celle-là et qu'elle enverra quelqu'un quand ce sera possible. En attendant il devra se contenter d'être informé par radio. Ils mettent fin à la conversation, et de contrariété il jette son sac sur le banc de la salle.

Tous les scientifiques sont à présent installés dans le laboratoire, les écrans des portables allumés, et ils cherchent à comprendre à quoi ils ont affaire. Ils font l'hypothèse d'un virus qui aurait été libéré d'une des unités de stockage en verre lors de l'inondation et qui serait resté dormant jusqu'à présent. Zelenka se propose de rechercher des informations dans la base de données de la cité, ce que McKay a déjà commencé : les informations sur le laboratoire ne permettent pas de savoir si c'est un virus en observation ou un virus créé par les Anciens.

Derrière lui une scientifique qui était penchée sur son écran relève soudain la tête, le visage figé par un rictus de panique, elle halète, se tourne vers l'un de ses voisins, semblant croire que l'ennemi est sur lui, elle se débat entre les mains de ses collègues, gesticule, crie puis se prend la tête entre les mains avant de s'écrouler : quand on l'allonge immobile sur le sol, du sang a coulé sur sa joue et dans son cou, elle est morte.

Peterson a lui aussi vu une ombre s'approcher de lui, devenant devant son visage une tête de mort floue et menaçante ; il profite alors de la confusion liée à la mort de Dumais pour s'éclipser.

Cette fois le ton de McKay devient frénétique tandis qu'il demande que l'équipe médicale accélère ses préparatifs. Ford réalise alors que Peterson a disparu.

Ce dernier marche d'un pas vif dans un couloir, suivi sur les détecteurs de la salle de contrôle par Grodin qui ferme les portes et coupe le courant pour l'empêcher de venir jusqu'à eux.

McKay conseille d'envoyer une équipe pour l'arrêter car Peterson connaît bien tous les systèmes d'Atlantis et rien ne va vraiment l'empêcher dans sa progression. De fait, il force les cristaux d'une porte qu'il oblige ainsi à s'entrouvrir. Il a ainsi accès à un couloir qui va l'amener tout droit à la salle de contrôle.

Alors qu'il est de nouveau bloqué par une porte, Weir s'adresse à lui pour lui conseiller d'aller rejoindre le groupe et le docteur Beckett afin d'être soigné. C'est à peine s'il écoute, et sans grande difficulté réussit de nouveau à franchir la porte. Weir demande à Grodin de bloquer davantage les accès, tandis qu'on voit le spot de Peterson progresser rapidement dans les couloirs.

Dans le laboratoire l'équipe médicale en grande combinaison de protection a commencé les premiers relevés de fonctions vitales sur les patients. Beckett ne relève rien d'anormal dans la pression sanguine de McKay qui semble plutôt abattu par la situation et défaitiste mais retrouve son ton mordant quand le médecin dit ne rien trouver d'inquiétant dans les premières constatations.

Beckett a installé une petite salle attenante pour y pratiquer les autopsies, et McKay lui recommande de commencer par la tête, puis il retourne à ses recherches sur la base de données, s'arrête, se retourne et montre les premiers signes d'une hallucination, ce dont Zelenka s'aperçoit. Conscient de son regard, McKay se reprend et se détourne vers son portable.

Assis sur le banc aux côtés de Teyla, le major Sheppard s'impatiente. Il estime que le blocage des portes est une mesure insuffisante et il propose d'aller arrêter Peterson avec l'aide de Teyla avant que toute la population d'Atlantis ne soit mise en danger. Comme Weir lui rappelle que la cité est toujours en quarantaine, il se lève et annonce qu'il se met en route. Weir réplique instantanément en faisant fermer la porte du gymnase devant un John Sheppard qui n'en croit pas ses yeux.

Interrogée, Elisabeth Weir lui rappelle que puisqu'il est le plus haut gradé de la base elle ne peut pas lui faire courir ce risque.

Sheppard donne l'ordre à Bates de lui ouvrir la porte du gymnase et le sergent s'approche de la console quand Weir lui ordonne de s'arrêter puis rappelle à Sheppard qu'il n'est pas celui qui commande sur Atlantis, ce qu'il conteste avant de redonner à Bates l'ordre direct d'ouvrir la porte. Bates s'avance encore d'un pas pour être de nouveau arrêté par Weir. N'écoutant pas ses explications, le major réitère son ordre sur un ton autoritaire et Bates marque une hésitation, affrontant le regard étincelant du docteur Weir et son visage figé.

Puis devant Sheppard la porte du gymnase s'ouvre et il s'élance dans le couloir, presque immédiatement suivi par Teyla.

Weir semble désappointée et blessée par ce qui vient de se produire, et les excuses de Bates n'y changent rien.

Depuis la zone isolée où sont pratiquées les autopsies le docteur Biro fait un premier compte-rendu à Beckett et se perd un peu dans ses commentaires, mais il apparaît que deux des morts sont dues à des ruptures d'anévrisme qui se sont produites exactement au même endroit, juste au-dessus du cortex visuel, ce qui, statistiquement parlant est parfaitement improbable. Elle s 'apprête à commencer la troisième autopsie. McKay à l'écoute des constatations estime que cette nouvelle est la meilleure de la journée et entraîne Beckett vers son portable.

Teyla et Sheppard finissent de revêtir leurs combinaisons et l'Athosienne fait remarquer au major qu'il n'aurait pas dû défier l'autorité de Weir devant Bates. Il estime quant à lui qu'Elisabeth a parfois tendance à rester bloquée sur ses décisions, et marque un temps d'arrêt quand Teyla lui réplique qu 'elle n'est pas la seule à avoir ce défaut, puis elle soutient fermement son regard pendant qu'il appelle la salle de contrôle pour dire qu'ils sont prêts à intervenir et demande où se trouve Peterson.

Soumise à un conflit intérieur, Elisabeth met plusieurs secondes avant de se décider à lui répondre, ce qu'elle parvient à faire en réfrénant les émotions qui la traversent.

Sheppard et Teyla se mettent en route vers la localisation de Peterson.

Grodin a dû trouver un moyen de bloquer davantage les portes, car Peterson a beaucoup de mal à ouvrir celle devant laquelle il se trouve à présent. Elle ne s'écarte que de quelques centimètres et il force pour élargir le passage. Il se retourne soudain, crie et se débat face aux spectres menaçants qui s'approchent de lui. Puis tout s'arrête et avec frénésie Peterson écarte les portes et se faufile avant de s'enfuir en courant.

McKay montre à Beckett un dossier trouvé dans la base de données et qui reprend les symptômes de ce qu'ils subissent : incubation de six heures, visions, et hémorragie cérébrale.

C'est alors que son regard se fixe dans le vide où il perçoit des formes spectrales qui s'approchent de lui et il se jette au sol en poussant un cri pour échapper à la menace.

Tout le monde se fige devant son comportement et il se relève pour découvrir tous les regards qui convergent. Le questionnement de Beckett l'oblige à reconnaître qu'il commence à avoir des hallucinations, que cela fait une heure déjà que cela a commencé mais qu'il n'avait pas voulu l'admettre. Un autre scientifique, Hays, se joint à eux : il présente les mêmes symptômes.

Zelenka a fait quelques rapprochements : les deux premiers à être atteints avaient croisé le chemin de la troisième environ une heure après avoir visité le laboratoire, et elle est décédée aussi une heure après eux ; elle-même a été en contact avec McKay et Hays. Ils découvrent donc qu'ils seront les prochains à mourir.

Peterson se bat encore une fois contre les cristaux d'une porte et arrive encore une fois à l'ouvrir pour se retrouver face à Sheppard et Teyla qui le menacent de leurs armes. Il semble cohérent dans sa demande de ne pas être ramené vers les autres de crainte d'y être lui aussi contaminé. Il préfère être isolé dans le laboratoire médical et se déclare indemne de tout trouble.

Sheppard hésite et pendant qu'il rend compte à Weir, Peterson se précipite dans un téléporteur ; avant que la porte ne se referme il reçoit une rafale tirée par Sheppard, est sérieusement blessé à l'épaule et se retrouve à l'entrée de la salle du restaurant où il s'écroule : tous ceux qui sont présents se précipitent vers lui pour lui porter secours, ils sont entre quinze et vingt à y attendre la fin de la quarantaine.

Une alarme retentit alors et toutes les portes de la cité se ferment les unes après les autres de même que le panneau de contrôle du téléporteur dans lequel viennent d'entrer Teyla et le major qui poursuivent le docteur Peterson. Les consoles de la salle de commande sont également bloquées. Le docteur Grodin constate que la cité a instauré un blocage total qu'il ne peut outrepasser. Il s'agit probablement d'une mesure de protection contre les épidémies qui n'a pas fonctionné aussi longtemps que les personnes infectées se trouvaient dans la zone inondée où les capteurs devaient être défectueux. Mais aussitôt que Peterson est arrivé dans la partie principale d'Atlantis, celle-ci a déclenché une mesure d'isolation.

Beckett fixe sur McKay un capteur cardiaque ce qui agace ce dernier puisqu'il est menacé d'un accident cérébral. Le médecin tente un peu d'humour, mais McKay n'en a plus le moindre.

Sheppard et Teyla font à pied ce que le téléporteur réalise d'habitude et sont étonnés quand une porte s'ouvre automatiquement sur leur passage. Sheppard espère que les téléporteurs sont rétablis, ce que Weir dément : Grodin n'a toujours pas repris le contrôle.

Le major a alors la mauvaise idée de reprocher que les téléporteurs n'aient pas été bloqués pour empêcher Peterson de les utiliser, et s'entend répondre par une Elisabeth Weir qui retient à grand peine sa colère que c'est à cause de lui que les accès ont dû être rétablis dans cette partie de la cité. Il accepte sans rien dire le reproche, demande où se trouve Peterson à présent et Elisabeth ne peut s'empêcher de lui répondre qu'il est au restaurant là où se trouvent les gens qui ont respecté les consignes de quarantaine.

Il ne peut alors que reconnaître ses torts, et Weir s'apaise un peu et lui ordonne d'aller attendre de nouvelles consignes au laboratoire.

Peter Grodin semble avoir savouré la sortie énergique du docteur Weir à l'encontre du major : une petite revanche d'un scientifique sur les militaires ?

Le docteur Biro a terminé sa troisième autopsie : la conclusion est identique aux deux premières.

Beckett pense que la zone du cortex où se situe l'hémorragie explique la survenue d'hallucinations. Mais ainsi que le souligne McKay, cela n'explique pas pourquoi les visions sont identiques chez toutes les personnes.

Leur discussion est interrompue par les cris du docteur Hays qui se débat à son tour contre des visions, les battements de son coeur s'accélèrent sur le moniteur, et malgré les incitations anxieuses de McKay envers Beckett, celui-ci est impuissant à empêcher l'homme de mourir.

McKay est désespéré : il sait qu'il n'en a plus que pour très peu de temps. A Ford qui lui demande comment il se sent, il demande qu'on prévienne sa soeur de ce qui lui est arrivé et qu'on fasse de lui un héros mort en sauvant des enfants, des tas d'enfants. En toute hâte il fait son testament scientifique à un Zelenka, les yeux rougis, le chargeant de vérifier quelques hypothèses et de faire de lui l'inventeur d'une théorie géniale dont les notes ont été détruites pendant qu'il sauvait les enfants. Puis il commence à regarder autour de lui en se demandant pourquoi il n'est pas mort puisqu'il a été contaminé au même instant que Hays.

Et de fait tout le monde se pose la question, ce qui ne le contrarie même pas, tout à sa joie d'avoir échappé à la mort.

Une grande agitation règne dans la salle de contrôle où de nombreux scientifiques tentent de récupérer la maîtrise de la cité.

Sheppard et Teyla ont continué sans entrave leurs déplacements alors que tous les autres restent bloqués. Peter Grodin comprend soudain que c'est le fait de porter les combinaisons de protection qui fait qu'Atlantis les laisse circuler librement afin qu'ils puissent porter secours aux autres.

Teyla propose qu'ils se rendent à la salle de restauration pour y rassurer les gens et Weir donne son accord.

En salle d'autopsie Rodney McKay semble avoir retrouvé sa sérénité et il tente de comprendre ce qui a causé la mort de ses collègues. Comment un organisme vivant peut-il avoir cette efficacité imparable ? Pris d'une idée, il retourne en toute hâte au laboratoire et constate que toutes les données traduisent une similarité absolue des symptômes qui ne peut signifier qu'une chose : il s 'agit de nanovirus conçus pour tuer les humains.

La nuit est tombée sur Atlantis.

En compagnie de Beckett, McKay explique à Weir que les nanites sont des machines microscopiques dédiées à une tâche spécifique - habituellement dans le domaine du soin - mais dans leur cas programmées pour tuer. L'hypothèse de Weir et Beckett d'une attaque due aux Wraith est combattue par McKay ; les Wraith ne tuent pas, ils veulent se nourrir. Quoiqu'il en soit, il importe peu sur le moment de savoir l'origine du fléau.

Dans la salle de restaurant et tandis que Sheppard observe le corps de Peterson, Teyla tente de rassurer les gens présents : ils n'ont peut-être pas été contaminés.

McKay demande alors à Sheppard de se rendre à son laboratoire, Teyla préférant rester pour poursuivre ses explications.

La survie de McKay pourrait être liée au fait qu'il est porteur du gène des Anciens, le virus n'attaquant que les non porteurs. Vacciner tout le monde ne sera cependant pas la solution puisque la thérapie génique ne fonctionne que pour une petite moitié de la population. Il faut de plus quatre heures pour qu'elle soit effective, et les gens présents dans le laboratoire n'ont plus ce temps. Le lieutenant Ford qui vient de prendre conscience qu'il n'a pas été inoculé et qu'il lui reste donc moins d'une heure à vivre commence à présenter des signes de panique. Beckett lui conseille de rester calme, et Zelenka perd aussi un peu son sang-froid.

McKay affirme être en train de travailler sur une solution.

Le major Sheppard est parvenu au laboratoire de Rodney où il suit les directives de McKay : il se tient devant une grosse machine couverte de conseils de sécurité et de prudence.

Le projet de McKay est de détruire les machines microscopiques par une décharge électromagnétique. Au préalable il ordonne de débrancher tous les appareils venus de la Terre, assuré que le matériel des Anciens qui ne repose pas sur la même technologie ne souffrira que très brièvement de la décharge.

Sheppard va programmer la plus forte décharge qui puisse être émise afin de toucher la tour centrale, et si la méthode est efficace, la cité lèvera la quarantaine.

Sinon il faudra recommencer le processus.

Dans le laboratoire de McKay le major Sheppard a lancé la programmation du générateur qui émet un bourdonnement croissant pendant que des lumières commencent à clignoter au travers de plusieurs écrans. Il doit attendre que s'allume un voyant rouge et compter jusqu'à dix avant de lancer l'impulsion. Il n'est pas très rassuré sur les conséquences de sa présence à proximité de la machine au moment du déclenchement, et McKay le rassure avec un peu de condescendance.

Sheppard suit les instructions et déclenche l'impulsion qui se traduit par une accélération momentanée du mouvement du générateur, une déflagration assourdie suivie par l'arrêt progressif de la machine.

Partout c'est l'attente dans un silence absolu.

Mais rien ne s'est produit et les portes restent obstinément closes. L 'accès aux systèmes de la cité reste impossible.

Il va falloir trouver une autre idée et il n'y a plus que trente minutes sur le décompte mortel du lieutenant Ford.

Dans la salle de restauration tous les occupants sont pris au même instant d'une crise hallucinatoire et ils crient et se débattent contre l'ennemi invisible qui les assaille. Une jeune femme se précipité vers Teyla : elle est affolée de constater que la solution de McKay n'a pas fonctionné et qu'ils sont contaminés. Prise dans son délire elle se jette sur Teyla qu'elle envoie rouler par-dessus une table ; dans la chute une carafe se brise et la combinaison de Teyla est déchirée.

Au laboratoire de McKay, Sheppard a essayé de relancer le générateur qui a subi une surcharge et ne fonctionne plus. Rodney veut effectuer les réparations et refaire des essais mais ils n'en ont plus le temps et de toute façon rien ne prouve que la décharge pourra être plus forte. Comme McKay affirme que son idée est la bonne, le major Sheppard annonce qu'il a la solution et quitte le laboratoire.

On le retrouve devant un générateur à naquahdah qu'il s'apprête à déconnecter. Weir trouve l'idée trop dangereuse, mais Sheppard lui fait valoir que le tiers de la population d'Atlantis est menacé de mort. Weir propose d'amener les gens déjà atteints à proximité du générateur d'IEM mais il faudra trop de temps pour le réparer, Ford et Zelenka n'ont plus que vingt minutes à vivre, ceux de la salle de restauration trois heures, et de toute façon l'accès leur sera refusé par la quarantaine de la cité. Il ne reste plus que la proposition du major : une explosion nucléaire dans l'atmosphère en surchargeant le générateur à naquahdah à trente kilomètres au-dessus d'Atlantis. La distance évitera les retombées dangereuses et l'onde électromagnétique sera énorme, McKay approuve entièrement le plan de Sheppard.

Devant l'insistance du major, Elisabeth Weir finit par donner son accord.

Il débranche le générateur et l'emporte.

Weir reste songeuse après l'accord qu'elle vient de donner au major de mettre sa vie en danger pour sauver ceux d'Atlantis.

Un jumper décolle de la cité et s'envole dans le ciel nocturne.

Sheppard annonce bientôt qu'il est arrivé en position et Weir lui demande quelles seront les conséquences de l'explosion sur le jumper ; Sheppard très tendu lui dit craindre davantage l'onde de choc que les perturbations liées à l'IEM. Ils se souhaitent bonne chance réciproquement.

McKay rappelle à Sheppard qu'il ne disposera que de trente secondes entre le largage et l'explosion et qu'il doit s'en aller le plus vite possible. Le major trouve que s'éloigner du lieu d'une explosion nucléaire est effectivement un sage conseil. Puis il annonce le largage qu'il accompagne d'un piqué immédiat en direction de la planète.

Le compte à rebours de McKay s'égrène dans la cité au milieu d'un silence total. Tout le monde est immobile, beaucoup ont les yeux tournés vers le haut.

La détonation se produit dans l'espace à l'issue du décompte et en une seconde le jumper est rattrapé et propulsé par un souffle d'une extrême violence pendant que la lumière de l'explosion aveugle partiellement le major Sheppard.

Cette lumière arrive jusqu'à Atlantis et pendant un bref instant on se croirait en plein jour, ceux qui sont près des fenêtres sont éblouis par l'équivalent d'un soleil.

Weir tente aussitôt de joindre le major, mais Grodin lui explique que les communications risquent d'être momentanément brouillées.

Elle réitère son appel et toute la population d'Atlantis reste en suspens dans l'attente d'une réponse qui ne vient pas.

Puis soudain la voix de Sheppard, altérée par les efforts déployés pour contrôler l'appareil, confirme que le jumper a supporté l'onde de choc, il est en route pour rentrer.

Il demande à Weir s'ils ont réussi : elle se tourne vers l'écran d'affichage qui reprend un aspect normal en même temps que les portes de la salle de contrôle s'ouvrent d'elles-mêmes. Tous les techniciens présents se précipitent pour rebrancher leurs portables et Elisabeth, le sourire aux lèvres, avertit Rodney qu'ils peuvent sortir de leur isolation.

Le soulagement est grand dans le laboratoire où chacun serre la main de son voisin ou lui donne l'accolade, ce que McKay accepte de Ford avec un peu de réticence, les démonstrations chaleureuses n'étant pas un registre connu de lui.

John Sheppard attend le docteur Weir à son bureau, et elle lui demande de ses nouvelles : il minimise ce qu'il a réalisé, mais se montre cependant assez fier des félicitations que Weir lui adresse.

Puis il tente de s'esquiver mais les traits du visage de Weir se sont durcis et elle demande que soit discuté ce qui s'est passé plus tôt. Pas vraiment surpris, il essaie de repousser à plus tard ce qu'il sait être une discussion difficile, mais elle le regarde dans les yeux en le prévenant que ce qui s'est passé ne devra jamais plus se produire.

Il se rassoit, commence une explication, mais elle l'interrompt, lui rappelant que s'il est l'expert militaire auquel elle sait se référer, c'est à elle qu'il revient de décider si la situation est ou non du ressort des militaires. Elle connaît sa difficulté à respecter la voie hiérarchique, il tente d'expliquer qu'il lui arrive parfois de voir les situations sous un autre angle, mais elle lui coupe encore la parole : il s'est mis en danger et a risqué la vie d'autres personnes. Il lui fait remarquer que c'est quand même lui qui a sauvé tout le monde, ce qu'elle lui concède volontiers.

Au moment où il lui assure qu'il a confiance en elle, ce dont elle pouvait douter, McKay et Beckett interrompent la discussion. Ils annoncent que tous les nanovirus ont été détruits et que les premières conclusions montrent qu'il ne s'agit pas d'une technologie Wraith ; il leur reste à espérer que les créateurs de ces nanites ne soient pas restés à proximité d'Atlantis.


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