Informations :
Auteur : vivelesunas
: 19/02/2006
Note : 7
Nombre de votes : 2
Histoire :
Auteur : Vive les Unas
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Genre : C'est du délire complet (pas dans le sens comique du terme), mais rempli de tendresse. Un peu de slash (McBeckett, avec des passages NC17, on ne se refait pas), et énormément de conneries ! C'est là où le mot " Science Fiction " prend toute son ampleur. Avec un drôle de mélange friendship/slash qui peut en déstabiliser certains.
Saison : Aucune idée... Je n'ai pas vu la deuxième, donc excuser pour les erreurs.
Résumé : Une séries d'accidents font que notre Docteur Beckett ne seras plus jamais le même.
Disclaimer : Les personnages que je n'ai pas inventés ne m'appartiennent pas, je fais ça gratos, ne pas publier sans mon autorisation merci !
Notes de l'auteur : On peut dire que ça donne une nouvelle dimension au terme homoparentalité, surtout qu'on est en plein débat dessus en ce moment.
Pour une fois, pas énormément de passages olé-olé, un peu mais pas autant que d'habitude quoi, mais un peu plus détaillés niveau sentiments (toujours du NC17 par contre). Et beaucoup de tendresse.
Désolée pour les explications médicales peu ragoûtantes, je n'ai pas pu m'en empêcher...
Il y aura une ou plusieurs suites à cette fic. Je me suis rendue compte que je n'écris jamais une fic sans parler de jeu de société. Il y a eu le Monopoly, le Trivial Poursuit, et maintenant le Scrabble ! Je vais aller demander à Carson de me soigner...si il n'est pas trop occupé ! Mdr.
Rodney : Ne touchez pas à ça !
Carson Beckett retira vivement sa main de l'artefact sur lequel elle s'était posée.
Rodney : John, rappelez moi de ne plus jamais faire équipe avec Carson quand on explore la cité, il touche absolument à tout !
Carson : Je suis juste curieux, c'est normal...
John : Mais McKay a raison, vous pourriez activer un de ces trucs par mégarde et déclencher je ne sais quel mécanisme de défense Carson !
Carson croisa les bras et considéra le scientifique et le militaire.
Carson : De toute façon, je suis sur que vous m'en voulez encore parce que j'ai activé une de ces pieuvres volantes avec le siège en antarctique...
John : Mais non ! Où allez vous chercher ça ?
Rodney : De toute façon, c'est déjà oublié cette affaire.
L'écossais soupira et partit dans le fond de la pièce. Il s'y tenait une sorte de poire géante décorée à la mode " ancienne ". Une mouche venait de se poser dessus. Beckett détestait les mouches atlantes. Elle était de taille deux fois supérieure à celle d'une mouche normale et elles étaient violettes, la couleur que Carson haïssait le plus au monde. Un air de dégoût peint sur la figure, il la chassa d'un revers de main. Mais il effleura l'artefact qui s'illumina.
Carson : Merde !
Rodney se retourna mollement.
Rodney : Qu'est ce que vous avez encore fait ?
Le médecin essayait de retirer sa main qui était visiblement restée collée à la machine.
Carson : Je n'arrive pas à l'enlever...
John et Rodney s'approchèrent. John attrapa le bras de Carson pour l'aider à tirer, Rodney en fit de même.
John : Rien à faire, ça veut pas bouger.
Rodney : Carson, ça va ?
Il était pale et se tenait le ventre se sa main libre.
Carson : Je ne me sens pas super bien...
Au bout d'une minute environ, l'artefact libéra Carson qui s'effondra. Rodney l'empêcha de tomber en le soutenant.
Rodney : Hé oh, Carson...
Carson : J'ai hyper chaud, mon ventre me fait mal et j'ai l'impression de faire une crise d'hypoglycémie...
John : Ne vous en faite pas, il y a un téléporteur tout près, on va vous emmener à l'infirmerie.
Rodney : C'est un comble, notre docteur a besoin d'un docteur !
***
Rodney vint voir Carson à l'infirmerie deux jours plus tard. Il le trouva assis à son bureau, comme si il ne s'était rien passé.
Rodney : Vous vous en êtes remis à ce que je vois...
Carson : Pas du tout en fait.
Rodney : Comment ça ?
Carson : Vous me jurez de ne pas vous moquer de moi ?
Rodney s'assit en face du bureau de Carson.
Rodney : Allez y.
Carson : Et bien, selon les résultats de mes différentes prises de sang...j'ai une forte augmentation d'hormones féminines.
Rodney : Vous plaisantez ?
Carson : Non !
Rodney : Vous n'allez pas vous transformer en femme quand même !
Carson : Bien sur que non, enfin, j'espère que non, mais le fait est que quelques petits résultats se font ressentir et ça m'inquiète.
Rodney : Quels genres de petits résultats ?
L'écossais porta sa main à sa joue.
Carson : Par exemple, ma barbe a complètement arrêté de pousser.
Rodney : Waw !
Carson : Comme vous dites... Je suis un traitement pour essayer d'endiguer ces satanées hormones, et apparemment, ça marche, elles sont en régression.
Rodney : Tans mieux. Je n'aurais jamais pu me résoudre à vous appeler Carsona ou Carsonnette !
Carson réprima un éclat de rire et regarda le canadien sévèrement.
Rodney : Avec John, Aiden et Teyla, on va sur le continent ce soir, vous voulez venir ? Apparemment, c'est le mariage du cousin de Teyla, et on est invités.
Carson : Oh, bah oui, pourquoi pas, c'est vrai que je ne sors pas énormément...
Rodney : Alors rendez vous à 19h près du garage à Jumpers.
Carson : J'y serais.
Il releva la tête, puis sourit.
Carson : Merci Rodney !
Le scientifique regarda Carson d'une façon bizarre et sourit tristement à son tour.
Rodney : Mais de rien...
Il se retourna et se tapa maladroitement la tête contre le battant de la porte.
Rodney : Aie.
Carson pouffa et le canadien sortit en refermant la porte derrière lui.
Une fois dehors, Rodney s'adossa contre la porte.
Rodney : Yesssss !
Un infirmier qui passait par là le regarda, surpris.
Rodney toussota, mit ses mains au fond de ses poches.
Rodney : Vous voulez ma photo ?
Il se remit en marche, l'air de rien.
***
Les Jumpers se posèrent et l'équipage en sortit. Carson en tête, suivi de Aiden, hilare, Teyla, John et Rodney. Carson chantait à tue tête, Aiden rigolait sans raison, Rodney zigzaguait en marchant tandis que Teyla et John les regardaient, consternés.
Carson : Bon, bah moi les amis, je vais me coucher, parce que là je crois que je vais m'endormir debout !
Rodney : Et moi de même.
Teyla : Oui, allez donc vous coucher avant qu'Elisabeth ne vous voie et ne vous passe un savon...
Aiden se retourna et marcha à l'envers tout en parlant à John.
Aiden : Et ben dis donc major, heureusement que vous avez appliqué la méthode " celui qui conduit ne boit pas ", sinon on était pas rendus pour rentrer ! Moi par exemple, j'sais que dans l'état dans lequel je suis, j'aurais été incapable de...
Il trébucha et s'étala sur le dos. Teyla et John le relevèrent.
Teyla : Vous aussi il serait préférable d'aller vous coucher Aiden...
Aiden : J'y vais de ce pas.
Ils se séparèrent donc.
Rodney se dirigeait vers ses quartiers, Carson sur les talons.
Rodney : Eh ! Mais vos quartiers sont de l'autre côté Carson ! Pourquoi vous me suivez ?
Le médecin titubait.
Carson : J'en sais rien, je les trouve plus, c'est rigolo !
Il éclata de rire et Rodney fit de même.
Rodney : Ah ouais, c'est vrai que c'est rigolo ! Mais ne faut pas faire autant de bruit ou bien on va réveiller tous les gens dans la cité...
Carson : Roo, vous avez raison Rodney, et après ils vont pas être content du tout.
Rodney : Ben ce serait normal !
Carson : Ah bien sur ! Eh, vous pensez bien.
Ils étaient arrivés devant la porte des quartiers de Rodney qui ouvrit la porte.
Carson : Et bien sur ce, bonne nuit mon ami.
Rodney : Bonne nuit.
Il s'approcha de l'écossais et posa sa main sur sa joue. Il se rapprochait de plus en plus de lui.
Rodney : Carson...
Il l'embrassa brusquement sur la bouche et Carson se recula.
Carson : Mais que...qu'est ce que vous faites ?
Rodney : Je suis amoureux de vous Carson.
Carson : Non !
Rodney : Si, si, je vous jure, et depuis longtemps en plus...
Il plaqua Carson contre un mur et l'embrassa doucement. Lentement, il passa sa main sous sa veste et se mit à le caresser.
McKay retrouvait un peu de lucidité, assez en tout cas pour parler à nouveau normalement. Embrasser Carson avait eu sur lui l'effet d'une douche froide extrêmement agréable.
Rodney : Carson, vous êtes l'homme le plus attirant qu'il ne m'a jamais été donné de rencontrer. J'ai l'impression de vous aimer depuis une éternité ; à la seconde où je vous ai vu, j'ai oublié tout ce que j'ai ressentit antérieurement et j'ai su que jamais je ne pourrais aimer personne d'autre que vous...
Le cœur du canadien battait à tout rompre, il avait même peur qu'il s'arrête à ce rythme.
Il reposa ses lèvres sur celles de Carson. L'écossais avait du mal à analyser ce qui lui arrivait. C'était vraiment bizarre de se faire embrasser par un de ses meilleurs amis et de l'entendre dire qu'il avait partagé ce que vous aviez vécu ensemble dans la perspective d'une sorte d'amour que vous n'aviez jamais ressentit pour lui. De plus, l'alcool n'aidait pas à faire le point, loin de là...
Néanmoins, c'était très plaisant de se faire embrasser et caresser par quelqu'un. C'est pourquoi quand le scientifique poussa Carson à l'intérieur de sa chambre, il n'émit aucune résistance et se laissa entraîner dans ce nuage de baisers inconnus.
***
Carson sentit une pression sur ses lèvres, un souffle chaud sur son visage... Mais qu'est ce qu'il s'était donc passé la nuit dernière ? Sans ouvrir les yeux, il devina qu'il était sûrement dans un lit, apparemment sans aucun vêtement entre le drap et sa peau. Il pouvait sentir présence humaine à coté de lui, ça devait donc signifier qu'il avait passé la nuit avec quelqu'un. Il détestait ça, boire et ne pas savoir avec qui et où il se trouvait le lendemain matin. Ca ne lui arrivait pas trop souvent, encore heureux.
Une question envahit son esprit : avec qui ?
Hum, exposons les possibilités. Evidemment, le nombre de femmes sur atlantis s'élevait à une centaine, ça n'allait pas être facile.
En priant pour que cela ne soit ni Elisabeth, Teyla ou une de ses collègues infirmières devenues nymphomanes à son approche, Carson ouvrit les yeux.
-Bonjour...
Et Carson referma les yeux. Probablement une hallucination ce truc. Deuxième tentative. Même résultat. Merde, ça ne peut pas être vrai ! Une seule solution, le pinçon. Aie. Troisième tentative. Sourire Ultra Bright, ça n'a pas l'air de déranger l'autre abrutit. Referme les yeux !
Carson : Je vais me réveiller, ça ne peut pas être réel, je vais me réveiller...
Pitié, pas ça ! Seigneur, dites moi que je n'ai pas fait ça ! Dites moi que ce n'est pas Rodney McKay, le Rodney McKay arrogant et visiblement (et si seulement) hétéro à coté ! Non, non, non, non...
Rodney : Tu as mal aux yeux ? La gueule de bois ?
" Tu " ? Confirmation, j'ai bien couché avec mon meilleur ami, et comme si cela ne suffisait pas, il n'a pas l'air d'avoir trouvé ça dérangeant, au contraire.
Deuxième pression sur les lèvres. Non ! Il ne m'a pas embrassé tout de même ?!? Argh !
Carson tomba du lit.
Rodney : Fais gaffe, c'est des lits une personne, faut pas se retourner trop brusquement.
Manque de pot, mon boxer n'est pas à porté de main. Et puis, ouvrir les yeux, ça peut être dangereux. Tans pis, je vais devoir lui parler.
Carson : Rodney, je vous en supplie, donnez moi mes sous-vêtements ! C'est extrêmement gênant comme situation...
Rodney comprit à la seconde que ses attentes avaient été vaines et que la nuit précédente n'avait eut lieu que grâce à une bonne dose de liqueur athosienne. Son visage se renfrogna.
Rodney : Pas de problème.
Il ramassa le boxer de Carson ainsi que le reste de ses habits et les lui tendis.
Carson : Merci. Heu, vous pouvez vous tourner ?
Rodney : C'est déjà fait Carson.
C'est complètement idiot étant donné ce qu'on a du faire cette nuit, mais bon... Quelle galère ! Pourquoi ça n'arrive qu'a moi des trucs comme ça ?!?
Quand le médecin eut finit de s'habiller, il se leva, les jambes tremblantes.
Carson : Vous êtes " visible " ?
Rodney enroula le drap autours de sa taille.
Rodney : Oui.
Carson ouvrit les yeux et chercha Rodney. Il était assis sur son lit et avait l'air extrêmement triste.
Carson : Je suis désolé, mais...
Rodney : C'est de ma faute, j'aurais du me rendre compte que vous n'étiez pas à même de prendre une décision pareille hier soir. Je vous ai entraîné égoïstement là dedans, c'est moi qui suis désolé.
Egoïstement ? Oh, non, ne me dites pas qu'en plus il est...non !
Carson : Vous voulez dire que vous étiez conscient de...
Rodney : Plus ou moins. Enfin, bon, laissez tomber, on va faire comme si il ne s'était rien passé et puis c'est tout.
Carson voulut répliquer mais les mots moururent dans sa bouche. McKay avait l'air tellement déçu, tellement triste... L'écossais était partagé entre l'envie de fuir à toute vitesse et de consoler l'homme qui malgré les événements restait son meilleur ami.
Carson : Ca va aller ?
Rodney : Ce n'est pas la première fois que ce genre de chose m'arrive, je m'en remettrais. Rentrez dans vos quartiers, vous n'avez vraiment pas l'air à l'aise. Et moi non plus je suppose...
Carson : Non, c'est vrai.
Il sourit maladroitement et sortit. Rodney prit sa tête dans ses mains et soupira douloureusement.
***
Rodney : Elisabeth, si c'était aussi simple, on aurait déjà trouvé !
Elisabeth : Je ne vous demande pas un miracle, juste un effort !
Rodney : Mais qu'est ce que vous vous imaginez qu'on fabrique de nos journées ? On ne joue pas au poker quand on passe 3h à étudier un boulon avec Zalenka sur un artefact ancien !
Radek : Il a raison Dr Weir, faire marcher une machine technologiquement avancée qui date d'il y a 2000 ans, ce n'est pas du cake !
Rodney : De la tarte.
Radek : Quoi de la tarte ?
Rodney : On ne dit pas " ce n'est pas du cake ", mais " ce n'est pas de la tarte ".
Radek : Ah. Merci. Bon, euh, le fait est qu'il nous faudrait plus de temps.
Elisabeth : De toute façon, on n'a pas le choix.
Rodney : Comme vous dites.
Elisabeth : Très bien, faites votre possible messieurs.
Tous sortirent. Les scientifiques se rendirent au mess compte tenu du fait qu'il était déjà tard.
Il ne restait pas beaucoup de tables de libre, mais comme par hasard, deux magnifiques places tendaient les bras aux deux scientifiques à coté de John, en face de Teyla, Ford et Carson.
Radek : On se met là ?
Il prit à Rodney l'envie soudaine d'entarter le tchèque avec son assiette de purée, mais il se retint. Puisque les choix sont limités...Ils s'installèrent donc aux places libres.
Carson devint rouge tomate à la vue de Rodney, qui pourtant faisait son possible pour ne pas regarder l'écossais.
John : Ah ! McKay ! On a une devinette pour vous !
Rodney : Pardon ?
John : Vous qui êtes si intelligent et modeste, vous allez sûrement trouver.
Rodney : Dites toujours...
Teyla : Allez y Carson.
Carson, d'une petite voix : Mais...euh...c'est pas la peine...je...pourquoi moi ?
Aiden : C'est vous qui nous avez posé cette devinette.
Carson baissa les yeux vers son assiette et débita la devinette à la vitesse de l'éclair.
Rodney, regardant ailleurs : J'ai rien compris.
Carson :MonsieurAémonsieurBpossédentléterrainAéBmésilecanardemonsieurApondunoeufsurleterraindemonsieurBalorsaquiappartienloeuf ?
Teyla : On ne comprend toujours pas Carson.
Exaspéré, Carson planta son regard dans celui de Rodney qui le lui soutint.
Carson, hurlant presque : MONSIEUR A ET MONSIEUR B POSSEDENT LES TERRAINS A ET B MAIS SI LE CANARD DE MONSIEUR A POND UN ŒUF SUR LE TERRAIN DE MONSIEUR B ALORS A QUI APPARTIENT L'ŒUF ?
Rodney, d'une petite voix : Je...j'en sais rien...
Zalenka sourit.
Radek : Moi je sais ! Il appartient à monsieur A puisque c'est son canard et partout où il pondra, ses œufs seront à son propriétaire.
L'écossais se leva et regarda le tchèque avec colère.
Carson, criant : MAIS A PERSONNE PUISQUE UN CANARD CA NE POND PAS D'ŒUF TRIPLE IDIOT !!
Il sortit de la cafétéria en trombe. Un silence gêné s'installa à la table. Rodney se contentait de manger, Radek était sous le choc, Aiden regardait ailleurs, John tripotait son pain et Teyla observait fixement le fond de son verre d'eau.
John : Il est un peu à cran en ce moment, non ?
Rodney se fit tout petit sur sa chaise.
***
Carson : Peter ! Rangez moi ce bordel immédiatement ! Louise ! Et ces analyses, c'est pour quand ? Remuez vous le cul ! Yoko ! Ce n'est pas l'heure de votre pause à ce que je sache, alors au travail ! Cette infirmerie devient une porcherie ! Nettoyez moi ça, et que ça...
Carson s'écroula. Un de ses infirmiers, soudain inquiet, posa sa main sur son front. Pas de fièvre. L'écossais était anormalement pale. L'infirmier pris son pouls. Chute de tension...
Carson se réveilla quelques heures plus tard. Peter Johnson, un de ses subalternes, était à proximité en train de vérifier une perf.
Peter : Dr Beckett ? Vous êtes réveillé ?
Carson : Oui... Que s'est il passé ?
Peter : Une petite chute de tension entre autre.
Carson : Entre autre ?
L'étudiant semblait extrêmement mal à l'aise.
Peter : Votre taux d'hormones féminines a encore augmenté...
Carson : Oh, zut ! Mais qu'est ce qu'il m'a pris de toucher à cette putain de machine !
Peter : Je...j'ai une question...un peu...indiscrète ...à vous poser Docteur...
Carson : Allez y Peter.
Peter : Hum, vous savez que...que entre membres du personnel médical...on devrait pas se cacher certaines choses...à savoir...niveau santé je veux dire...et, euh...
Carson : Vous m'énervez à tourner autour du pot comme ça !
Johnson s'humecta les lèvres et repris.
Peter : Docteur Beckett...est ce que vous avez toujours été....un homme ?
Carson faillit s'étouffer.
Carson : Pardon ?
Peter : Vous savez que...le traitement à base d'hormones que reçoit une personne qui s'est fait opéré afin de changer de sexe, pour changer la voix et la pilosité, ce genre de chose, et bien même après une longue période, il peut y avoir une allergie et une recrudescence des choses qu'on avait occulté antérieurement et, euh...
Carson : C'est une blague ?
Peter : Vous pouvez me le dire vous savez...
Carson attrapa le bras de l"étudiant.
Carson : Peter, je suis inquiet pour vous. Est-ce que vous prenez de la drogue ?
Peter : Euh, non.
Il se retourna, prit une radio sur une tablette et la tendis à l'écossais.
Peter : C'est à vous, docteur.
Carson regarda la radio puis regarda l'étudiant, l'air sceptique.
Carson : Non, sérieusement, c'est une blague ?
Peter : Non.
Carson : Décidément Peter, vous faites des miracles en imagerie médicale, niveau trucage, on y croirait vraiment, c'est...
Peter : Docteur Beckett, c'est réellement votre cliché. Alors, avouez le, nier ne sert à rien, on peut essayer d'y remédier, je vous connaît depuis huit ans, vous avez donc du vous faire opérer avant, les traitements hormonaux se sont améliorés, je suppose que vous le savez, et...
Carson : Pour la dernière fois : je ne suis pas un transsexuel !
Peter : Mais les preuves sont là pourtant !
Carson : Vous êtes sur que c'est mon scan au moins ?
Peter : Affirmatif. Donc, c'est encore plus étrange que ce que je ne le pensais.
Sur la radio, on pouvait distinguer un squelette d'homme avec ses principaux organes allant de la poitrine aux genoux. Parmi les organes se distinguait clairement au niveau du bassin un espèce de " T " bizarre, chose normalement inexistante chez un homme.
Peter : Le fait est que vous possédez maintenant un utérus, des ovaires et tout le tralala...
Carson : Par contre, je n'ai pas de vagin, je m'en serais aperçu tout de même !
Peter : Oui, c'est pour ça que je trouvais bizarre le fait que vous soyez un travestit. Heu, la nature ou quelque chose d'autre a fait que désormais, votre rectum a plusieurs fonctions...
Carson : Oh, non, pitié ! Donnez moi une bassine...
Johnson tendis un récipient métallique à son patron. Carson eut un haut le cœur et rendit son petit déjeuné.
Peter : Euh, oui, puisqu'on est dans les révélations... Ce genre de truc va vous arriver de plus en plus souvent durant les quatre prochains mois...
Carson : Et pourquoi donc ?
L'étudiant pataugeais dans la semoule et avait l'impression de nager en plein cauchemar.
Peter : Pardonnez d'être aussi direct mais...avait vous eu un ou des rapports sexuels...avec un homme...récemment ?
Carson voyait la nouvelle arriver comme un éléphant dans un tuba.
Carson : Vaguement...
Peter : Et ben vous auriez peut être pas du.
Carson, pour lui même : Quelle horreur...
Peter : Je n'aurais jamais penser dire ça mais...vous êtes enceint de cinq mois monsieur.
Carson vomit à nouveau.
Peter : Je me demande bien comment c'est possible...
Carson : Nous sommes sur atlantis, quasiment tout est possible. Et chiotte !
Il replongea dans la bassine.
Peter : Ca va aller ?
Carson : Redemandez moi ça dans dix ans.
Peter : Je pense que quand votre enfant aura 9 ans et des poussières, il ou elle seras très fier de vous et de tout ce que vous aurez accompli.
Carson : Mais je ne vais pas le garder quand même !
Peter : Docteur Beckett, vous savez aussi bien que moi que la loi pour la protection des fœtus est valable partout et, même si à mon avis les gens qui l'ont votés n'ont pas pensé à ça, chez les bébés portés par des femmes...comme par des hommes.
Carson : Oui, et comme le fœtus a plus de 3 mois...
Peter : Navré.
Carson : Bordel de merde.
Il eut un nouveau haut le cœur.
Peter : Vous voulez que je prévienne quelqu'un... " L'autre papa " peut être ?
Rodney. Et comment il allait réagir celui là aussi ! Comme si la situation n'était déjà pas assez compliquée comme ça...
Carson : Il le saura bien assez tôt. J'irais lui dire moi-même. Allez juste expliquer la situation au docteur Weir, et dites lui bien d'éloigner quiconque de cette maudite machine...
Peter : Bien docteur Beckett.
Il s'apprêta à sortir, puis se retourna.
Peter : Docteur ?
Carson : Oui ?
Peter : Je crois que l'on peut considérer votre cas comme une grossesse à risque...
Carson : Ouais, ça vous pouvez le dire !
Peter : Ca implique sûrement une césarienne et je pense que d'ici deux à trois mois, vous serez dans l'obligation de rester couché.
Carson : C'est vrai. Mais ne vous inquiétez pas, je vous commanderai à distance...
Peter : On y compte bien docteur Beckett !
Il sourit et Carson fit un signe de la main. L'écossais s'allongea et fixa le plafond en réfléchissant à son futur incertain. Au bout de quelques heures, il s'endormit enfin d'un sommeil agité.
***
Il ouvrit les yeux quelques heures plus tard, secoué par une main invisible. Le flou au dessus de sa tête s'estompa et il aperçu Elisabeth Weir, penchée sur lui, un sourire aux lèvres.
Elisabeth : Carson ? Ca va ?
Carson : Heu, oui, mais qu'est ce que vous faites là ?
Elisabeth : Vu la situation, j'ai préféré venir prendre de vos nouvelles...
L'écossais eut un rire amer.
Carson : La situation !
Elisabeth : Oui, même dans une autre galaxie, ce n'est pas commun.
La diplomate pris une chaise et s'installa au chevet du médecin.
Elisabeth : Physiquement, vous tenez le coup ?
Carson : Je me suis évanoui, donc non, pas vraiment. Je ne traiterais plus jamais une de mes patientes enceintes de chochotte !
Elisabeth : Evidemment, ça doit vous faire drôle. Et psychologiquement ?
Carson : J'en sais rien...
Elisabeth baissa les yeux.
Carson : Si vous voulez savoir avec qui j'ai...laissez tomber.
Elisabeth : Mais je n'ai rien demandé Carson !
Carson : Désolé. Je m'emporte assez facilement ces temps-ci.
Elisabeth : Vous devriez peut être voir le Dr Heighmeyer.
Carson : J'aurais aimé vous répondre que non, mais...
Elisabeth : Très bien, je vais aller lui demander. Vous sortez quand ?
Carson : Dés que mon externe daignera me libérer. Demain matin logiquement.
Weir sourit et serra amicalement l'épaule de Carson.
Elisabeth : Courage.
Carson : Eh ! Je ne suis pas mourrant, juste enceint !
Elle sortit, laissant Carson seul avec lui-même.
Kate daigna venir environ une heure et demie plus tard.
Elle aussi s'empara d'une chaise et s'assit prés du lit de Carson.
Kate : Dr Beckett.
Carson : Dr Heighmeyer...
Kate: Euh, en fait, Elisabeth m'a dit de venir vous parler parce que vous étiez susceptible d'avoir besoin de mes compétences, mais elle m'a dit que vous m'expliqueriez pourquoi.
Carson : Waw, elle m'a laissé l'effet de surprise à ce que je vois...
Il se releva et s'assit sur son lit.
Carson : Bon, en vrac, avant de commencer, je ne blague pas, je ne me trompe pas grossièrement, je ne prend pas de substance hallucinogène et je ne délire pas, demandez à Johnson si vous ne croyez pas à mon histoire, il vous la confirmeras.
Kate, étonnée : D'accord.
Carson soupira, passa sa main droite dans ses cheveux et s'humecta les lèvres.
Carson : En fait, il y a un peu plus de trois mois, j'ai malencontreusement touché à une machine Ancienne qui m'a donné la possibilité de porter un enfant, c'est-à-dire un système reproductif féminin en plus de mon " équipement naturel ". Je ne m'étais malheureusement pas rendu compte de la transformation. Une nuit, après une soirée bien arrosée dont je n'ai presque aucun souvenir, j'ai visiblement couché avec mon meilleur ami étant donné que je me suis réveillé dans ses bras le lendemain matin. Sans le savoir, je me suis donc retrouvé enceint et cela fait environ cinq mois, donc je ne peut pas avorter. Pour couronner le tout, je n'ai pas reparlé à mon ami depuis notre mésaventure et j'ai franchement la trouille de sa réaction étant donné que lui est profondément amoureux de moi. Cerise sur le gâteau, j'ai hyper mal au ventre et à la tête en plus de mes sautes d'humeurs récurrentes du fait de ces saloperies d'hormones féminines en recrudescence dans mon système sanguin. Voilà Docteur.
Kate encaissa progressivement le monologue de l'écossais avant de pouvoir dire un mot.
Kate : Comment faites vous pour ne pas exploser ?
Carson : Je me le demande.
La psychologue sourit.
Kate : Bon, puisqu'il faut bien commencer par quelque chose...Comment prenez vous la nouvelle de cet enfant ?
Carson : Ben, pas très bien, enfin, j'y était pas vraiment préparé quoi...enfin, j'y était vaguement préparé, mais pas de cette façon, je m'était vu en père classique, avec une femme, une maison à la campagne, en Ecosse, des chiens et ma mère qui viendrait m'emmerder à venir manger chez nous chaque dimanche et chaque jour férié. Pas comme ça... Pas attendant un gosse d'un homme dans une cité située dans une autre galaxie infestée d'aliens aux airs de vampires, sans chiens et sans ma mère par-dessus le marché...
Heighmeyer réprima un éclat de rire et observa Carson. Ca ne lui ressemblait pas vraiment d'être aussi cynique et drôle. On aurait vraiment dit un certain astrophysicien avec lequel elle était vaguement sortit... Elle secoua la tête pour chasser cette pensée.
Kate : Je ne voudrais pas être indiscrète, mais vous savez que je suis tout comme vous liée au secret médical...Qui est l'homme qui a contribué à concevoir cet enfant ?
Carson baissa les yeux. Il ravala sa salive, soupira et releva la tête, décidé.
Carson : Vous le connaissez bien. Vous êtes même sortit avec lui. Quand j'y pense, il pas été réglo de se mettre avec vous alors que...mais je suppose qu'il voulait essayer de m'oublier, sans succès malheureusement.
Kate : Non ! Ce n'est quand même pas...
Carson : Rodney McKay. Mon meilleur ami.
Kate encaissa de nouveau le choc.
Kate : Ah ouais quand même !
Carson : Comme vous dites.
Elle leva les yeux vers Carson.
Kate : Et vous...
Carson : Je ne suis pas gay. Ca me fait de la peine, mais je n'arrive plus à lui parler comme avant, en plus il a vraiment l'air triste quand on est dans la même pièce tout les deux, donc...
Kate : Donc vous l'évitez.
Carson : Exact.
Kate : Quand comptez vous lui annoncer la nouvelle ?
Carson : Le plus tôt sera le mieux. Demain je pense.
Kate : Ca vous fait peur ?
Carson : J'en sais rien...
Il prit sa tête dans ses mains.
Carson : J'ai une de ses migraines !
Il releva la tête.
Carson : Ecoutez Kate -je peux vous appelez Kate ?
Kate : Bien sur.
Carson : Discuter de Rodney McKay nous met mal à l'aise, aussi bien vous que moi, il y a d'autres sujets de conversation, vous ne trouvez pas ?
Kate : Si vous voulez... Avez-vous réfléchi à la manière dont vous vous occuperez de ce bébé ?
Carson : Non, pas vraiment, mais c'est vrai que...j'ai certains doutes quant à mes compétences en tant que père.
Kate : Quelle sorte de doutes ?
Carson : Tant qu'il sera bébé, ça ira, mais plus tard... J'ai été élevé par ma mère, et je n'ai jamais connu mon père. Comment je vais lui expliquer le fait qu'il n'a pas de mère, comment je vais lui dire que c'est le seul bébé connu pour avoir été porté par un homme ? Je n'aurais pas la force de lui mentir. Les seuls enfants dont je ne me sois jamais occupé étaient dans un hôpital, avec leurs vrais parents. Et pour être honnête, j'ai déjà du mal à m'occuper de moi, alors je ne vois pas vraiment comment je pourrais m'occuper de quelqu'un d'autre.
Kate sourit.
Kate : Vous n'êtes pas le seul dans ce cas vous savez. Beaucoup de personnes de votre age se disent la même chose avant l'arrivée de leur premier enfant. Ca n'a rien d'anormal. Vous arriverez à vous occuper de cet enfant Dr Beckett, j'en suis persuadée. Rodney vous aidera.
Carson : Je ne suis pas sur de vouloir de son aide.
Kate : Il peut et il doit vous aider. Il est tout autant responsable de cet enfant que vous.
Carson : Mais on ne seras jamais une famille normale ! Les possibilités sont : A) Un enfant avec deux papas qui en ont la garde alternée ; B) Un enfant avec deux papas qui se parlent à peine mais font leur possible pour l'éduquer convenablement ; C) J'en sais rien !
L'écossais soupira.
Carson : Et puis comment je vais lui expliquer ça ? Un jour, ton papa Carson a touché à une machine qui lui a permis de faire des enfants, alors il est aller forniquer par mégarde avec papa Rodney alors que jamais il n'avait eut dans l'idée de former un couple avec lui, et comme papa Carson pouvait pas avorter, il t'as gardé de mauvais grès, et donc neuf fois plus tard, tu étais là ! Navré si j'ai foutu ta vie en l'air avant même ta naissance.
Heighmeyer ne pouvant plus se retenir, elle éclata de rire.
Kate : Désolée.
Carson : C'est vrai que si j'étais à votre place, moi aussi je trouverais ça drôle, mais bon.
Kate : Nous aurons une autre petite discussion quand vous lui aurez parlé.
Carson : Vous avez raison. A bientôt alors...
Kate : A bientôt Docteur Beckett.
Ils se serrèrent la main. La psychologue repartit.
***
Carson parcourut la moitié du couloir, puis se ravisa. Il expira et se retourna. Il marcha rapidement jusqu'au laboratoire où se trouvait Rodney. Le médecin frappa à la porte et entra sans attendre. Quand McKay aperçu Carson, il faillit recracher le café qu'il venait d'avaler.
Zalenka était en train de bidouiller un E2PZ.
Radek : Et quand je fais ça, la courbe devient croissante ou pas ?
Le tchèque se retourna.
Radek : Rodney ?
Le canadien essayait désespérément d'avaler son café.
Carson : Rodney ? Ca va aller ?
Rodney reprenait difficilement sa respiration.
Rodney : Tout...tout...tout va bien. Vous m'avez saisi, c'est tout.
Carson s'approcha du bureau de Rodney.
Carson : C'était pour vous dire que...euh...j'aurais deux mots à vous dire en privé...
Rodney se leva brusquement.
Carson : Ah, non, non, pas maintenant, enfin, quand vous aurez le temps quoi.
Rodney : Pas de problème. Ce soir par exemple ?
Carson : Après dîner, ok. C'est l'affaire de dix minutes, pas plus.
Rodney : D'accord.
Carson exécuta un rapide salut de la main et sortit, laissant Rodney à ses plus vives espérances.
***
Beckett mangea rapidement et attendit Rodney à la sortie de la cafétéria. Celui-ci arriva cinq minutes plus tard.
Rodney : De quoi vouliez vous qu'on parle ?
Carson : Allons dans un endroit tranquille.
Ils marchèrent donc jusqu'à un des balcons à proximité de l'infirmerie.
Carson : Rodney, ce que j'ai à vous dire est très important.
Rodney : Avant que vous n'ajoutiez quelque chose, écoutait moi. Je suis désolé pour ce qui c'est passé entre nous. Mais votre amitié me manque énormément, alors, je vous en prie, essayez de...d'oublier ce truc pour que tout redevienne comme avant.
Carson : Ca, c'est impossible Rodney. C'est de ça que je voulais vous parler. Vous me connaissez assez pour savoir que je ne plaisante pas sur des sujets aussi sérieux. Et prenez en note le fait que non, je ne délire pas. Tenez vous à cette rambarde, ça va vous faire un choc.
Rodney leva les sourcils et s'exécuta.
Rodney : Mais que ce passe t'il à la fin ?
Carson : Je n'ai aucune idée de la façon dont vous allez le prendre, alors je ne vais pas tourner autours du pot. Je suis enceint Rodney.
Rodney : C'est hilarant.
Le médecin leva les yeux au ciel et soupira.
Carson : Vous vous souvenez de la machine à cause de laquelle j'étais tombé dans les pommes ? Et bien elle m'a doté de tout l'équipement nécessaire afin de me permettre de porter un enfant.
Rodney : Comme une femme ?
Carson : Euh, oui, mais en gardant mes attributs habituels. Bref. Le fait est que vous m'avez mis enceint Rodney. Et dans moins de quatre mois, cette cité contiendra un habitant en plus.
Le canadien s'appuya de plus belle sur la rambarde, face à la mer.
Rodney : Et vous êtes sur qu'il est de moi ?
Carson : Je n'ai pas exactement l'habitude de fréquenter des hommes...ni qui que ce soit d'ailleurs.
Une pointe d'amertume se laissait entendre dans la remarque de l'écossais.
Rodney : Mais ce que je veux dire, c'est que... Serait il possible qu'au cours de je ne sais quel " moment de solitude " vous vous soyez autofécondé ?
Carson esquissa un air de dégoût.
Carson : Non. Dans le code génétique d'un être humain, le fait d'être homme où femme ne se détermine que sur une paire de chromosomes. Les gamètes contiennent ce code génétique afin de permettre la transmission des caractères au futur bébé. Or, si par mégarde une de mes gamètes males aurait rencontré une de mes gamètes femelles -oh, j'ai des gamètes femelles, quelle horreur de m'entendre dire ça ! Bref- ça n'aurait pas produit d'œuf étant donné que deux caractères semblables se rencontrant se détruisent. Donc, pour résumer, non, je ne me suis pas " autofécondé " Rodney, et vous allez devoir accepter le fait que dans moins de quatre mois, vous serez père...et moi aussi.
Rodney soupira. Carson s'adossa à la rambarde.
Rodney : Quelque part, ça me rend heureux, même si c'est un peu...étrange comme situation.
Carson : Etrange, c'est le mot.
Le médecin regarda Rodney, exaspéré.
Carson : C'est une manie d'intérioriser tout comme ça ?
Rodney : Un peu.
Carson : Je viens de vous annoncer une future paternité et vous restez de marbre !
Rodney : C'est peut être mieux comme ça, croyez moi.
Il se tourna vers Carson.
Rodney : Et vous, ça va ?
Carson : Comment ça ?
Rodney : Vous êtes enceint quand même. Vous tenez le coup ?
Carson : Physiquement, c'est un peu bizarre. Psychologiquement ça l'est encore plus.
Rodney attrapa le bras de Carson.
Rodney : Je suis désolé, tout est de ma faute.
Carson : On l'a fait à deux. Je ne vous en veux pas.
Rodney : Je ne savais pas que vous étiez trop ivre pour prendre une décision, j'ai cru que vous étiez d'accord.
Carson : Je l'étais sûrement un peu. Je suis moi aussi désolé de vous avoir évité tout ce temps, ça a du être dur pour vous aussi.
Rodney : Oui. Enfin, surtout parce que avant, je vous voyait tous les jours, et même si vous ne vous en doutiez pas, je...
Carson, le coupant : Ne parlez pas de ce que vous éprouvez à mon égard s'il vous plait, ça me met extrêmement mal à l'aise.
Un silence s'installa.
Rodney : On reste amis ?
Carson : Bien sur.
Il mit sa main sur l'épaule de Rodney qui sourit.
Rodney : Ca me fait beaucoup d'émotions pour ce soir, je pense que je vais aller me coucher.
Carson : Sage décision. Moi aussi.
Rodney se dirigea vers la sortie.
Carson : Rodney !
Le scientifique se retourna.
Rodney : Oui ?
Carson : On va quand même être papas tout les deux...On pourrait peut être se tutoyer, non ?
Rodney : Je ne t'avais pas attendu pour le faire...
L'écossais sourit.
Carson : Bonne nuit.
Rodney : C'est ça, bonne nuit.
Carson regarda son ami s'éloigner dans la pénombre et leva la tête. Tout en contemplant les différentes lunes, il se dit que malgré tout, à cet instant précis, si il avait du décrire ses sentiments, il aurait sans hésitation clamé haut et fort qu'il était heureux.
***
Carson : Mais enfin, je suis apte à y aller, vous me prenez pour une nouille ou quoi ?
Elisabeth : Bien sur que non. C'est juste que dans votre état...
Carson : Mais quel état ? Personne n'a remarqué je vous signale.
Elisabeth : Votre présence n'est pas indispensable pour cette mission, c'est tout.
Carson : Je répète ma question : pourquoi m'écartez vous ?
La diplomate baissa les yeux.
Elisabeth : On s'inquiète juste pour vous Carson, ne le prenez pas mal.
Carson : Qui ça " on " ?
Elisabeth se mordit la lèvre inférieure.
Elisabeth : Il était bizarre c'est temps-ci, alors je lui ai un peu forcé la main pour qu'il me dise ce qui n'allait pas...et il m'a avoué que...enfin, que c'était lui qui...
Le médecin leva les yeux au ciel.
Carson : J'aurais du m'en douter.
Elisabeth : Il s'en fait vraiment pour vous Carson ! Il ne me l'a pas dit explicitement, mais je crois vraiment qu'il tient énormément à vous.
Carson : Il ne vous a pas tout dit à ce que je vois.
Elisabeth : Rodney m'a dit qu'il était amoureux de vous Carson, si c'est ça que vous sous-entendez. Il m'a aussi avoué que vous non.
Carson : Je vais aller lui dire de se mêler de ses affaires.
Il se dirigea vers la sortie mais Weir le retint.
Elisabeth : Ce sont ses affaires aussi, si vous avez un accident et que vous perdez le bébé, ce ne sera pas seulement une perte pour vous, ça en sera aussi une pour Rodney. Et je ne veux pas me sentir responsable de ce genre d'accident qui aurait pu être évité car je le répète : vous n'êtes pas indispensable pour cette mission !
Carson se dégagea.
Carson : Je suis un homme libre, et à ce que je sache, je suis libre d'aller voir un ami, non ?
Elisabeth : Ce n'était pas seulement le chef d'expédition qui vous parlait, mais aussi l'amie. N'en voulez pas à Rodney de s'inquiéter pour vous, il se sent coupable.
Carson : Je lui ai déjà dit que je ne lui en voulais pas.
Elisabeth : Depuis quand Rodney McKay écoute t'il ce qu'on lui dit ?
Carson sourit en retour à Elisabeth.
Carson : Laissez moi passer. Je vous promets de ne pas trop l'engueuler. Juste un petit peu.
La diplomate le lâcha et le laissa passer.
Carson alla voir McKay dans son labo, où il demeurait seul, occuper à préparer ses effets pour la prochaine mission.
Carson : Rodney !
Le canadien sursauta au son de la voix du médecin.
Rodney : Ca va ?
Carson : Qu'est ce qui t'as pris de demander au docteur Weir de me retirer du service actif ?
Rodney soupira.
Rodney : Honnêtement, je ne pense pas que tu sois en état.
Carson : Mais de quoi tu parles ?
Le scientifique s'approcha de Carson, une tasse de café dans la main. Il la mit sous le nez de Carson qui eut un haut le cœur.
Carson : Corbeille !
Rodney lui tendis un récipient et Carson y vomit.
Rodney : Je parle de ce genre de choses. Entre autres.
Carson, pale, se releva.
Carson : C'est normal d'avoir ce genre de désagréments après le deuxième mois de grossesse.
Rodney : Et c'est normal que tu reste loin des batailles en tout genre à partir du moment où tu ne risque plus seulement ta vie, mais celle d'un bébé en plus.
Carson : Donc, je ne peut plus faire ce que je veux...
Rodney : Mais je n'ai pas dit ça ! Tout de suite ! Je dis juste qu'une énième rencontre avec les Genii, ça risque de chauffer et je préfère que tu restes ici à soigner nos différents petits et gros bobos. Et apparemment, Elisabeth est d'accord avec moi.
L'astrophysicien mit sa main sur l'épaule de Carson.
Rodney : Désolé d'avoir du te faire vomir.
Carson : Pas grave.
Rodney : Je t'en pris, fait attention. J'ai tellement peur de te perdre...
Le geste purement amical de Rodney se transforma quand sa main posée sur l'épaule de l'écossais gravita jusqu'à sa joue et commença à la caresser du bout des doigts.
Carson : Rodney, arrête, j'aime pas quand t'es comme ça.
Mais le canadien ne retira pas sa main. Il secoua doucement la tête. Beckett sourit.
Carson : Je viens de vomir et tu me trouves toujours attirant ?
Rodney : Je te trouverais toujours attirant Carson...
Carson : Tu dois vraiment être accro alors ?
Le scientifique sourit tristement.
Carson : Je fini même par trouver ça agréable à force.
Il attrapa la main de Rodney et la posa sur le cœur de son propriétaire.
Carson : Tu dois te préparer pour ta mission.
Il s'apprêta à sortir.
Rodney : Carson ?
Le médecin se retourna.
Rodney : Pourquoi...pourquoi tu m'as laissé faire ?
Carson baissa les yeux quelques secondes, puis plongea son regard dans celui du canadien.
Carson : J'en sais rien Rodney. J'en sais rien...
Il repartit et Rodney recommença à regrouper ses affaires, l'esprit ailleurs.
***
Elisabeth : Equipe médicale en salle d'embarquement !
A cet appel, Carson et ses infirmiers se précipitèrent près de la porte des étoiles.
Inconsciemment, Carson s'inquiétait de la raison pour laquelle l'équipe d'exploration était revenue si tôt. Et pour un de ses membres en particulier...
Elisabeth : Ouvrez !
Des balles traversèrent l'eau verticale et virent se loger sur le mur d'en face. Sheppard, McKay, Ford et Teyla débarquèrent en courant à travers le Stargate.
John : On se fait tirer dessus ! Fermez !
Le bouclier s'enclencha et le vortex se coupa.
Elisabeth : Tout le monde va bien ?
Aiden : J'ai reçu une balle dans le bras.
Il s'averrait de plus que Rodney s'était copieusement foulé la cheville.
Une fois Ford soigné, Carson décida de s'occuper de Rodney, dont le cas était moins urgent, qui s'était allongé sur un lit d'infirmerie un coussin sous le pied en attendant.
Rodney : Tu vois, tu as bien fait de ne pas venir.
Carson : Et toi tu aurais mieux fait de rester ici aussi. Qu'est ce qui c'est passé ?
Rodney : Les Genii n'avaient pas l'air disposés à négocier. Ils ont une notion très personnelle de la façon dont on traite des invités...
Carson : J'ai vu ça.
Il commença à enlever la chaussure de Rodney.
Rodney : Aie !
Carson : Désolé. J'espère que vous n'avez pas trop marché, j'ai oublié mon masque à gaz.
Rodney : Encore une réflexion dans le genre et tu te prend un coussin dans la gueule, j'en ai rien à faire que tu sois enceint, c'est clair ?
Ils éclatèrent de rire. La cheville du scientifique avait quasiment doublée de volume. Carson lui fit un bandage serré. Mais soudain, le canadien attrapa un coussin et le posa sur son entrejambe.
Carson : Qu'est ce que tu as ?
Rodney baissa les yeux, Carson retira vivement ses mains de la jambe de l'astrophysicien.
Carson : Oh non ! Ne me dis pas que tu...
Rodney : Désolé, je...je le fais pas exprès.
Carson : Je m'en doute bien.
Il soupira, puis regarda son ami avant d'éclater de rire à nouveau.
Rodney : Si tu crois que c'est drôle...
Carson : Ecoutes, il faut bien que je te soigne, alors...évite d'éjecter ce coussin au plafond.
Rodney : C'est extrêmement gênant.
Carson recommença à soigner le canadien.
Carson : Eh ben, si rien qu'en te touchant j'arrive à te faire bander à ce point, c'est pas étonnant que je sois tombé enceint du premier coup.
Rodney : Si tu pouvais arrêter de parler de ça en plein lieu public...
Carson : Arrête un peu, l'infirmerie est vide. J'ai terminé.
Rodney se releva, remis sa chaussure et s'apprêta à partir.
Rodney : Je suis désolé pour ça...enfin, je veux dire...
Carson : Je t'ai déjà dit que c'était ok. Je vais bien.
Rodney : Tu seras plus rancunier quand les contractions commenceront.
Carson sourit et Rodney sortit.
***
Ils se retrouvèrent au mess. Carson s'installa à la table où Rodney mangeait seul.
Carson : Alors, ta cheville ?
Rodney : Ca va.
Il tripotait rêveusement ses petits pois du bout de sa fourchette.
Rodney : Dis, je pensais à un truc.
Carson : Mmmm ?
Rodney : Si mes calculs sont exacts, dans moins d'un mois, ton ventre arrondis vas commencer à se voir, tu ne pourras plus cacher cette...histoire. Comment tu vas faire ?
Carson : Aucune idée. J'improviserais le moment venu.
Rodney : Toujours aussi prévoyant.
Il leva les yeux vers Carson.
Rodney : Et je pensais à un autre truc...
Carson : Qu'est ce que tu penses en ce moment !
Le scientifique ignora la pique et continua.
Rodney : Comment on va procéder pour...quand l'enfant seras né...garde alternée ou...
Carson : Tu as une meilleure solution ?
Rodney : Peut être, mais je sais pas si tu vas être d'accord.
Carson : Dis toujours.
Rodney : Voilà : dans quelques semaines, il te seras quasiment impossible de t'occuper de toi même. Alors je me disais que si tu en avais envie, je pourrais demander à Elisabeth de réunir deux quartiers, ça fera une sorte de studio... Ta chambre, la mienne, celle du bébé, une " salle commune ", une salle de bains... Comme ça le gosse ne sera pas obligé de transporter ses affaires d'un quartier à l'autre. Pour nous, ce sera une sorte de collocation, sauf que je pourrais t'aider en fin de grossesse, quand ça deviendra difficile. En tout bien tout honneur.
Carson : Ca me parait être une bonne idée. Même si je me méfies de tes " tout bien tout honneur ", surtout après ce qui s'est passé cet après-midi.
Rodney : Tu serais partant ?
Carson : Oui. On s'installerait quand ?
Rodney : Dans un mois, un mois et demi.
Carson : Ca me va. Elisabeth est d'accord ?
Rodney : C'est elle qui m'a donné l'idée.
Carson : Give me five coloc' !
Rodney: Assume ton age, ne parle pas "djeune" !
Le canadien tapa dans la paume de la main de Carson qui tira la langue.
Carson : Il va falloir se mettre à la page pourtant.
Rodney : Crois moi, quand le petit monstre que tu portes aura l'age de dire ça, les modes auront changés depuis longtemps.
Ils continuèrent à discuter quelques dizaines de minutes encore avant de partir rejoindre leurs lits respectifs.
***
Carson : Je sens que tu vas être vert.
Il plaça ses lettres sur le plateau de jeu.
Carson : EDITION. 7 lettres. Ca fait 50 points d'avance, plus machin...62 points.
Rodney : Tu m'as pris ma place en plus.
Carson pouffa. Qu'est ce qu'il pouvait être mauvais joueur celui là !
Carson : Grouille !
Rodney : Oh, ça va, en plus je me tape toutes les mauvaises lettres !
Carson : Avoue que tu es nul à ce jeu et j'abrégerais tes souffrances.
Rodney : Je n'aime pas le Scrabble. En plus, je suis un scientifique, donc je suis nul en orthographe.
Carson : Je n'ai pas fait d'études de lettres, pourtant je te bats à plate couture. Et puis, il ni a quasiment plus de lettres dans le sac...
Rodney jeta un regard suppliant à l'écossais.
Rodney : On arrête ? J'en ai marre...
Carson : Tu dis ça parce que tu vas perdre.
Rodney : N'importe quoi.
Carson : Ok. Je gagne par forfait. 279 à 80.
Rodney : Je t'ai laissé gagné de toute façon.
Carson : Mais oui...
Il sourit. Rodney le regarda dans les yeux.
Rodney : J'ai quelque chose à te demander.
Carson : Quoi ?
Le scientifique prit une chaise, fit le tour de la table et s'installa en face de Carson.
Rodney : Tu ne voudrais pas essayer de...enfin...
Carson : Ca m'énerve quand tu ne finis pas tes phrases !
Rodney : Ca ne va pas être facile pour l'enfant. En plus de ne pas avoir de maman, il aura deux papas qui plus est séparés, désunis, même si on habite dans le même studio, il s'en rendra compte, ça le perturbera...et ça me perturbe déjà de ne pas pouvoir t'embrasser quand je le voudrais, de ne pas pouvoir être avec toi tel que je voudrais être...
Il posa sa main sur le genou de Carson et plongea son regard dans le sien.
Rodney : Je te demande juste d'essayer. Peut être que tu auras un déclic, quelque chose comme ça...Je n'irais pas plus loin que le baisé, je te le promets... Je t'en pris, accepte...
Carson : Toi alors, quand tu as une idée derrière la tête !
Il soupira, puis releva les yeux.
Carson : Allez, vas y. Ca va rendre la situation affreusement gênante, mais vas y.
Rodney posa sa main gauche sur la tempe de Carson. Il ferma les yeux et se pencha vers le médecin.
Le canadien entrouvrit la bouche et posa ses lèvres sur celles de Carson. Lentement, il passa sa langue entre les dents de l'écossais et sollicita son muscle lingual. Le scientifique mordilla tendrement la langue de son ami.
Sa main qui était posée sur son genou se mit à lui caresser la jambe. Elle transita doucement vers l'intérieur de la cuisse du médecin et remonta jusqu'à son entrejambe.
Rodney sépara ses lèvres brûlantes de celles de Carson et rouvrit les yeux.
Rodney, tout bas : Je sens quelque chose...
Il baissa les yeux sur un endroit " stratégique " et sourit.
Rodney : Waw.
Il observa Carson qui ouvrit les yeux à son tour. Son regard était suppliant et son menton tremblait. Il respirait rapidement.
Carson : Arrête. S'il te plait.
Rodney, toujours un sourire aux lèvres, secoua la tête et se pencha à nouveau vers le visage de l'écossais. Quand la bouche du canadien toucha à nouveau la lèvre inférieure de Carson, celui-ci eut un mouvement de recul. Le scientifique, désappointé, se retira.
Carson : Je me sens vraiment mal à l'aise.
Rodney : Ca avait l'air de te plaire pourtant.
Carson : Mais ça me plait. Tu me plait. Enormément. Mais je ne sais pas d'où vient cette gêne. Je ne suis pas amoureux de toi, mais tu m'attires comme un aimant. J'ai essayé de clarifier ce que j'éprouvais à ton égard, sans succès. Peut être parce qu'on est amis...
McKay sourit tristement, se leva et s'apprêta à sortir. Mais Carson se leva à son tour et l'interpella de la main. Rodney se retourna et fut surpris quand son ami se jeta dans ses bras et commença à sangloter.
Rodney : Qu'est ce que tu as ?
Les larmes amères de Carson coulaient sur l'épaule du canadien qui resserra son étreinte.
Carson : Ca doit être toutes ces hormones, je suis à fleur de peau en ce moment. Je m'énerve contre tout le monde, je pleure pour rien, je vis tout puissance dix.
Rodney : C'est bon...ce...c'est pas grave.
Carson : Je peux rien manger sans avoir de haut le cœur, j'ai mal partout, j'ai le vertige, j'ai ou hyper chaud ou hyper froid, et pour combler le tout je sais plus quoi penser de moi-même !
Rodney : Bref, tu es enceint. C'est normal. Enfin, pour une femme ce sont les symptômes normaux, toi c'est un peu un cas exceptionnel mais bon...
Il glissa un baisé dans le cou de l'écossais.
Rodney : Je suis là.
Carson avait peu à peu arrêter de pleurer.
Carson : Rodney, s'il te plait, reste. Juste ce soir, je ne me sens pas passer la nuit seul. Reste en ami, ou en ce que tu veux, mais reste avec moi. Sans qu'il ne se passe rien.
Rodney : Tout ce que tu voudras.
Il relâcha le médecin et l'observa. Jamais il ne lui avait paru si vulnérable.
Rodney : Va t'allonger, repose toi.
Il obéit. Rodney s'assit par terre, le dos appuyé sur la largeur du lit, la tête tournée vers Carson. Celui-ci regardait fixement le plafond.
Carson : Rodney ?
Rodney : Mmmm ?
Carson : Tu as toujours été gay ?
Le canadien sourit.
Rodney : Je ne suis pas gay.
Carson : T'appelles ça comment alors ?
Rodney : Je suis bisexuel. Depuis toujours. Je suis attiré par des femmes et par des hommes. Mais en pratique, dans ma vie, je suis sortit avec peut être... un quart d'hommes, trois quart de femmes, quelque chose comme ça.
Carson : Moi 99% de femmes.
Rodney releva un sourcil.
Rodney : Et le 1% qui reste,