Informations :
Auteur : Johnelizabeth
: 16/11/2007
Note : -
Nombre de votes : 0
Histoire :
Auteur : Johnelizabeth
Genre : Rien.
Ship : John et le reste du monde.
Disclamer : Les personnages de SGA ne m'appartiennent pas !
Saison : Hors Saison
Note : C'est une Song Fic.
Chanson : Confidence pour confidence - Jean Schultheis
Remerciements : A Lily pour sa correction.
Dédicace : Au petit prince, tiens !
Résumé : Les enfoirés ont leurs raisons...
***
Je me fous, fous de vous.
Vous m'aimez, mais pas moi.
Moi, je voue, vous l'aimez.
Confidence pour confidence,
C'est moi que j'aime à travers vous.
John Sheppard avait toujours été un homme à femmes. Aussi loin qu'il se souvienne, il était beau. Il attirait les femmes comme des mouches. Il les comprenait, s'il avait été une femme il se sera couru après. Déjà, à la maternelle, toutes les petites filles se battaient pour se marier avec lui et lui, il adorait les divorces. Une petite cour, un harem de beauté rien que pour lui. Le destin l'avait bien loti. Au lycée, il classait ses conquêtes en leur donnant une note de un à dix. Elles avaient souvent des deux... Durant ses premières années à l'armée, il se contentait de faire une croix sur le calendrier les jours où il faisait du sport en chambre. En grandissant, il avait fini par les laisser faire. Il ne cherchait plus le gibier, il attendait qu'il lui saute dessus. C'était peut-être pour cela qu'il n'avait jamais rien dit à Elizabeth. Il attendait sûrement qu'elle craque d'elle-même. Le jeu était beaucoup plus drôle quand on attendait que la proie rende les armes.
Si vous voulez les caresses,
Restez pas, pas chez moi.
Moi j'aime sans sentiment.
Confidence pour confidence,
C'est moi que j'aime à travers vous.
Entre temps, il se baladait d'aventure en aventure. Il paraît même que toutes les femmes de la cité avec qui il avait couché avait fait une pétition contre lui. Ça l'avait fait bien rire. Plus on parlait de lui, plus il était heureux. Parce que même si elles le dénigraient auprès de toutes les autres femmes, elles ne pouvaient exclure ses performances sexuelles de leurs récits.
Mais aimez-moi à genoux, j'en suis fou,
Mais, de vous à moi, je vous avoue
Que je peux vivre sans vous.
Aimez-moi à genoux, j'en suis fou
Et si ça vous fait peur,
Dites-vous que sans moi,
Vous n'êtes rien du tout.
Il aimait les femmes. Il aimait les femmes pour leur poitrine, pour leurs fesses, pour leur chaleur, pour leurs reins, pour leurs hanches... Il aimait les femmes mais ne les aimait pas d'amour. Ce qu'il recherchait, c'était le plaisir. Le plaisir du contact physique, la douceur de leur peau, le parfum enivrant de l'amour, l'orgasme, l'extase. Il aimait faire l'amour. Mais il n'aimait pas l'amour que ces femmes lui portaient.
Tout pour rien, rien pour vous.
Vous m'aimez, mais je joue,
J'oublie tout.
Confidence pour confidence
C'est toujours moi que j'aime à travers vous
Ça l'ennuyait qu'elles veuillent des caresses, qu'elles veuillent se frotter contre lui après l'amour. Il ne faisait pas dans les sentiments. Ils ne les aimaient pas comme ça mais elles ne le comprenaient pas. Il espérait pouvoir tomber amoureux un jour. Il aimait à croire que chaque Homme ne pouvait aimer qu'une seule personne dans sa vie, une personne qui lui était destinée. Alors voilà, il attendait que la femme de sa vie se rende compte qu'elle l'aimait. Il aurait été un type extra s'il l'avait rencontré tout de suite. Il aurait été attentionné, il aurait été doux, il aurait aimé qu'elle se frotte contre lui, il aurait aimé la voir se coiffer les cheveux le soir, il aurait aimé ses manies, il aurait aimé son rire, il aurait aimé sa voix... Il l'aurait aimé, comme le fait un homme bien. Mais voilà, elle ne venait pas. Alors, en attendant il profitait de la vie et de la diversité des femmes, qu'y avait-il de mal à cela ?
Vous pleurez, révoltée, taisez-vous.
Vous m'aimez, mais pas moi.
Moi je vous veux pour moi et pas pour vous.
Vous je m'en fous, tant pis pour vous.
Aimez-moi à genoux, j'en suis fou
Et n'oubliez jamais que je joue
En fait, il savait exactement ce qu'il y avait de mal à cette pratique. C'était dans sa manière de les traiter, de les voir, de les collectionner. Certains collectionnent les timbres, lui c'était pareil, une passion : les femmes.
Contre vous. Vous pour moi.
Sans vous, vous l'avez voulu, tant pis pour vous,
Aimez-moi.
Confidence pour confidence,
C'est moi que j'aime à travers vous.
Au fond, en les aimant des nuits entières, toutes ces femmes différentes, c'était peut-être lui qu'il aimait... Lui qui avait réussi. Elles l'aimaient pour sa beauté mais aussi pour son grade. C'était toujours plus glorifiant de se faire un lieutenant-colonel qu'un pauvre capitaine... Oui, elles l'aimaient parce qu'il avait réussi et il était fier de se qu'il était devenu. Quel mal y avait-il à s'aimer ?
Je me fous, fous de vous.
Vous m'aimez, mais pas moi.
Moi, je voue, vous l'aimez.
Confidence pour confidence,
C'est moi que j'aime à travers vous.
Il avait des tas de justifications pour être un salop. Ça lui permettait de se sentir vivant. Ça lui permettait de s'aimer (lui qui avait tant de complexes d'infériorité). C'était en attendant la femme de sa vie (sans la chercher non plus). C'était pour rester en forme. C'était pour endurcir les femmes avant qu'elles ne tombent sur de vrais salops et qu'elles aient le coeur brisé pour de bon. C'était pour dépanner les femmes en manque. C'était pour remonter le moral à celles qui ne souriaient jamais. Oh oui, il en avait des raisons ! Mais à laquelle croyait-il vraiment ?
Si vous voulez les caresses,
Restez pas, pas chez moi.
Moi j'aime sans sentiment.
Confidence pour confidence,
C'est moi que j'aime à travers vous.
Mais je me fous, fous de vous.
Vous m'aimez, mais pas moi.
Moi, je voue, vous l'aimez...
Probablement à aucune. Les excuses, c'étaient pour se justifier auprès des autres. Lui, il le savait. John Sheppard avait toujours été un homme à femmes parce que, aussi loin qu'il se souvienne, John Sheppard avait toujours été malheureux.
Fin.