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Informations :
Auteur : deb
: 13/08/2007
Note : 10
Nombre de votes : 1


Description succinte :
SCENE 15 :
L'équipe se retrouve devant la porte de la chambre de Sara.

INTERIEUR DU COULOIR D'ACCES DES QUARTIERS DU PERSONNEL

Rodney (il jette des regards inquiets sur la porte à côté) :
Et si Elizabeth était retournée dans sa chambre ? Je vous rappelle que c'est juste à côté et qu'elle risque de nous entendre.
John :
Et bien, espérons que ce ne soit pas le cas.
Teyla :
Et que comptez vous faire maintenant ?
John (il jette un coup d'oeil sur la porte) :
Rodney, j'ai besoin que vous piratiez le panneau de contrôle de la porte.

Rodney, outils en main, détache le panneau et regarde les circuits.

Rodney (il soupire) :
Mais pourquoi je me suis aventuré dans cette histoire ?
Teyla :
J'espère juste qu'Elizabeth n'aura pas vent de notre petite excursion !
Rodney (tout en bricolant) :
Vous êtes marrant, vous. Vous vous aventurez sur un vaisseau Wraiths pour sauver ses parents et maintenant, vous la voyez comme une menace.
John :
Je me fais juste du souci pour Elizabeth. Son comportement est étrange depuis son arrivée. J'ai l'impression qu'elle a été... ensorcelée.
Rodney (d'une voix sarcastique) :
Ben voyons, c'est un coup de ma sorcière bien aimée ?
John (agacé) :
Arrêtez de papoter et faites votre boulot !
Teyla :
Moi je pense que vous vous tracassez pour rien.
Ronon :
C'est mon avis aussi.

Rodney parvient à saboter les circuits du panneau de contrôle et la porte s'ouvre.

Rodney (il triomphe) :
Et voilà !
John :
On y va.

Le petit groupe pénètre dans la pièce. La lumière qui filtre de la fenêtre illumine les lieux d'une douce clarté. L'ordre qui y règne semble indiquer que la chambre est inoccupée. John cherche l'enfant des yeux et l'aperçoit, cachée derrière le lit, immobile.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

John (il pointe son arme en hurlant) :
Qu'est ce que tu as fais à Elizabeth ?

Teyla à ses côtés, ouvre de grands yeux, paniquée et s'empresse de baisser l'arme qu'il braque dangereusement sur la fillette.

Teyla :
John !

Le colonel cède finalement son arme à la jeune femme mais il s'approche tout de même de l'enfant terrifiée, s'entend une colère démesurée lui brûler les tripes.

John (il est en colère) :
Réponds !
Ronon (il s'avance vers lui) :
Sheppard, arrêtez, vous lui faites peur.
Rodney il est resté prés de la porte et jette un regard dans le couloir, affolé) :
Je suis d'avis qu'on s'en aille. J'entends des bruits de pas dans le couloir. C'est probablement des gardes !
Ronon (il tire John par l'épaule) :
Aller, Sheppard. Vous voyez bien qu'elle ne dira rien.
Teyla :
Oui mais elle risque de parler au Dr Weir... et ça, c'est très mauvais pour nous !
Rodney :
Bon qu'est ce qu'on fait ?
Ronon :
Allez, on déguerpi de là !

John finit par céder et ils quittent les lieux sans bruit.
Ce n'est pas des gardes qui arrivent dans le couloir mais Elizabeth et le Dr Heightmeyer, la psychologue de la base.

INTERIEUR DU COULOIR D'ACCES DES QUARTIERS DU PERSONNEL

Heightmeyer :
Et vous pensez qu'elle acceptera de se confier ?
Elizabeth :
Je l'espère.

Elles arrivent devant la porte ouverte de Sara. Elizabeth remarque que le panneau de contrôle a été forcé.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

Elizabeth (elle se rue dans la pièce, alarmée) :
Sara ?

La fillette est assise sur son lit. Un rayon de lumière éclair son regard fixé devant elle. Elizabeth se jette presque à ses pieds.

Elizabeth (elle est complètement affolée) :
Ca va ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Sara (elle relève la tête vers elle) :
Rien, je vais bien. Je... j'avais oublier le code pour sortir alors trois hommes et une femme sont venus m'ouvrir la porte.
Elizabeth :
Tu veux dire John et son équipe ?
Sara (elle réfléchit) :
Je crois. L'un d'eux s'appelle John.

Elizabeth se doute de quelque chose mais ne dit rien. Elle réfléchit un instant. Le docteur Heightmeyer entre dans la pièce et s'approche d'elle.

Heightmeyer :
Si vous voulez, on parlera plus tard.
Elizabeth (elle se tourne vers son interlocutrice) :
Non, non, restez... Sara, je te présente le docteur Heightmeyer.

Sara regarde la jeune femme mais ne dit rien.

Elizabeth :
Elle est psychologue. Tu peux lui dire tout ce qui te tracasse, te fait peur ou te cause du chagrin...

Elle s'interrompt un petit moment et fronce les sourcils, inquiétée par le silence de la petite fille. Elle continue cependant sur sa lancée.

Elizabeth (elle masque son inquiétude) :
Tu veux bien lui parler un peu ?cela restera entre vous. Tu peux lui dire tout ce que tu veux, personne ne le saura... même moi.

Sara ne dit toujours rien.

Elizabeth : Sara ?
Heightmeyer (son regard va de l'enfant au Dr Weir) :
Je pense que vous devriez nous laissez seule toutes les deux, histoire qu'on fasse un peu connaissance.
Elizabeth (elle se relève mais jette un regard inquiet vers Sara) :
Très bien.

Elle quitte les lieux et se dirige dans son bureau. Elle prend place sur son siège et appuie sur l'interphone posé devant elle.

INTERIEUR DU BUREAU

Elizabeth (elle parle dans l'interphone) :
Faites venir le colonel Sheppard dans mon bureau, je vous prie.

SCENE 16 :
John arrive dans le bureau du Dr Weir. Le regard dur de la jeune femme l'incite à baisser les yeux un court moment. Il s'attend à recevoir les foudres de la dirigeante.

INTERIEUR DU BUREAU

John :
Vous m'avez fait appeler ?
Elizabeth :
John, asseyez-vous.

Le colonel s'assoit sur le siège devant lui. Elizabeth prend une profonde inspiration.

Elizabeth :
Que s'est-il passé dans la chambre de Sara ?
John (il se tortille sur sa chaise comme un ver, mal à l'aise) :
Je...
Elizabeth :
Je sais que c'est vous qui avez fracturé sa porte. Et même si elle m'a raconté que c'était parce qu'elle avait oublié son code pour sortir, je sais très bien que ce n'est pas vrai. Je crois connaître vos intentions, colonel Sheppard !
John (vaincu) :
Bon ok, je voulais juste la mettre sous surveillance vidéo, je...
Elizabeth (son regard est glacial) :
Elle est déjà sous surveillance vidéo, John ! Et j'ai bien peur de découvrir autre chose sur la bande d'enregistrement.
John (il est ennuyé) :
Mince...
Elizabeth :
Que cela ne se reproduise pas, est ce bien clair ?
John (il se lève de sa chaise, étonné) :
Oui, madame !

Elizabeth se retrouve seule dans son bureau. Elle regarde vers l'extérieur, pensante.

SCENE 17 :
Elizabeth est de retour dans la chambre de Sara.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

Elizabeth (elle s'adresse au docteur Heightmeyer) :
Alors ? Comment ça s'est passé ?
Heightmeyer (elle secoue la tête, déçue) :
Elle n'a pas dit un mot.

Elizabeth soupire et jette un regard vers l'enfant. Elle est déçue elle aussi.

Heightmeyer (elle avance en direction de la porte, suivie par Elizabeth) :
Je pense qu'il faut y aller progressivement. Peut-être programmer des entretiens deux fois par semaines...
Elizabeth :
Oui, ce serait une bonne chose... elle est encore sous le choc de son arrivée ici.
Heightmeyer :
Je le pense également.

Le docteur s'immobilise un instant sur le pas de la porte, les yeux tout d'abord posé sur l'enfant puis sur le Dr Weir.

Heightmeyer (elle pose la main l'épaule d'Elizabeth, le regard inquiet) :
Ne vous en faites pas, on y arrivera. Vous me semblez perturbée vous aussi et vous pouvez toujours venir me voir si vous le jugez nécessaire.
Elizabeth :
Je vous remercie, docteur.

Heightmeyer partie, elle retourne auprès de Sara.

Elizabeth (son regard est un peu dur) :
Sara ? Tu m'as menti tout à l'heure au sujet de la porte.
Sara (elle baisse la tête, vaincue):
Je suis désolée.
Elizabeth :
Pourquoi ?
Sara (elle hausse les épaules) :
Ils ne m'aiment pas. Ils se méfient, surtout l'homme qui s'appelle John.
Elizabeth : John est très impulsif...
Sara (elle l'interrompt) :
Il s'inquiète pour vous. Il croit que je vous ai fait quelque chose, quelque chose de mal...
Elizabeth :
Je sais Sara. Tu dois lui laisser un peu de temps. Il va bien finir par s'apercevoir que tu n'es pas une menace.

Sara n'ajoute rien. Mais son expression triste cause une grande douleur dans le coeur d'Elizabeth.

Elizabeth :
Je dois t'emmener à l'infirmerie, maintenant. C'est l'heure de ta prise de sang.

SCENE 18 :
John rejoint Teyla et Ronon dans la salle de combat. Tous deux se sont lancés dans un corps à corps acharné. Ils cessent le combat à son arrivée.

INTERIEUR DE LA SALLE DE COMBAT

Teyla (elle l'aperçoit et se relève) :
John ?
Ronon :
Vous avez eu une embrouille avec le Dr Weir ?
John (il s'approche d'eux) :
Si on peut appeler ça une embrouille...
Ronon :
C'est au sujet de la gamine ?
Teyla :
Vous avez dû passer un mauvais quart d'heure !
John :
En fait non. La petite lui a menti en lui racontant une histoire à propos d'un code oublier et je ne sais plus quoi...
Ronon :
Donc, pas de souci ?
John :
Mais elle est au courant. Du moins, elle sait que la petite lui a menti. De plus, ses quartiers sont sous surveillance vidéo...
Ronon :
Elle va voir notre petit bazar... je sens qu'on va avoir des problèmes.
Teyla :
J'aurais réagi de la même façon si j'avais été à sa place. C'est compréhensible.
John (il grogne) :
C'est de la solidarité féminine ?
Teyla :
Non, John. Cette gosse ne vous a rien fait. Essayez de comprendre. Que feriez vous si un de vos amis menaçait votre fille ?
John :
Eh, doucement ! Ce n'est pas sa fille !
Teyla :
Mais c'est la même chose.
Ronon :
Ou alors quelqu'un que vous voulez protéger...
John (son expression est pensive) :
Je crois que je lui collerais mon poing dans la figure !
Teyla :
Ben voilà ! Vous comprenez alors ?
Ronon :
Ce que Teyla cherche à vous dire, c'est que votre comportement vis à vis de Sara doit certainement causer du chagrin au Dr Weir.
Teyla :
je pense que si vous vous montrez un peu plus gentil avec elle, le Dr Weir ne vous blâmera pas pour votre... intrusion dans la chambre de la gamine.
Ronon (il prend une voix ironique) :
Et croyez-le ou non, Sara n'est pas une sorcière...
Teyla :
Et elle n'est pas non plus dotée d'un quelconque pouvoir de persuasion avec un but dévastateur en tête.
Ronon :
Vous devriez faire vos excuses à Sara et au Dr Weir.
John (il se dirige vers la porte de sortie) :
Je vais commencer par réfléchir à tout ça.

Scène 19 :
Quelques jours plus tard. Le docteur Keller vaque à ses occupations quotidiennes lorsqu'un autre médecin accoure dans la pièce, une feuille d'analyse à la main.

INTERIEUR DE L'INFIRMERIE

L'autre médecin (il est affolé) :
Docteur ! Je crois qu'on a un petit problème. Vous devriez venir jeter un coup d'oeil sur les analyses de la fillette !

Le Dr Keller fronce les sourcils et attrape la feuille.

Keller (elle lève les yeux de la feuille d'analyse qu'il vient de consulter, les yeux alarmés) :
Appelez d'urgence le Dr Weir !

SCENE 20 :
Un peu avant. John s'est enfin décidé à faire ses excuses à Elisabeth et Sara. Il tape à la porte de la chambre de la fillette.

INTERIEUR DU COULOIR D'ACCES DES QUARTIERS DU PERSONNEL

John (il parle à travers la porte) :
Sara ? Tu es là ? C'est John.

Pas de réponse. Il frappe une nouvelle fois.

John :
Écoute, je tenais à m'excuser pour la dernière fois... s'il te plait, ouvre la porte.

Il colle son oreille contre la porte, un peu inquiet. Il entend une respiration saccadée et des petits gémissements.

John (l'inquiétude le gagne) :
Sara ! Qu'y a-t-il ?

Un garde fait son apparition dans le couloir.

Le garde (il l'aperçoit et se dirige vers lui) :
Eh ! Que faites vous ?
John (agacé) :
Ouvrez cette porte !
Le garde :
Le Dr Weir m'a donné l'ordre de vous interdire tous contacts avec la petite.
John (d'un ton énervé) :
Je sais, mais je crois qu'elle a un problème !

Voyant la panique naître sur le visage du colonel, le garde ouvre la porte. Sara est étendue sur le sol, blanche comme un linge prise de convulsions.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

John (il se jette sur la fillette pour lui porter assistance) :
Merde !
John (il regarde le garde, impatient) :
Mais qu'attendez vous pour appelez le docteur ?

Le garde envoi un appel dans son talkie-walkie.

John :
Et prévenez le Dr Weir !

SCENE 21 :
Elizabeth vient d'être prévenue par le Dr Keller. Elle referme la porte de l'infirmerie et marche d'un bon pas dans le couloir quand un garde arrive à sa rencontre, affolé.

INTERIEUR DU COULOIR

Le garde :
Dr Weir ! La petite est mal !

Elle ouvre de grands yeux et se met à courir jusqu'à la chambre de Sara.

Elizabeth :
Prévenez le Dr Keller !

Elle arrive sur les lieux. John est penché sur l'enfant.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

Elizabeth :
John ! Que faites vous là ?
Elizabeth (elle ne laisse pas le temps à John de répondre et se penche sur l'enfant qui semble agoniser) :
Mon dieu, Sara... ça va aller, les secours vont arriver...

Le Dr Keller et deux infirmiers débarquent dans la pièce.

Keller (elle se penche sur l'enfant à son tour, l'examine rapidement du regard puis se tourne vers les deux infirmiers) :
On l'emmène !

Les deux infirmiers soulèvent l'enfant du sol et la posent délicatement sur le brancard. Elizabeth se penche de nouveau sur la petite fille.

Elizabeth (elle est complètement affolée) :
Ca va aller...

Les infirmiers emmènent l'enfant. Elizabeth les suit mais le Dr Keller l'arrêt.

INTERIEUR DU COULOIR D'ACCES DES QUARTIERS DU PERSONNEL

Keller (sa voix se veut rassurante) :
On a la situation en main... vous devriez venir la voir plus tard.

Elizabeth ne dit rien. Elle pleure un peu. Keller s'en va. John arrive à sa hauteur.

John (il la rassure) :
Ça va aller, Elizabeth. Elle va s'en sortir.
Elizabeth (en colère) :
J'avais ordonné que vous soyez tenu à l'écart...
John (d'un ton dur) :
Mais si je n'avais pas été là, on serait probablement arrivés trop tard !

Elizabeth ne dit rien. Elle sait qu'il a raison. Elle pleure encore.

John :
Ecoutez Elizabeth. J'étais tout simplement venu m'excuser auprès d'elle. Mon comportement à son égard s'est avéré des plus ignobles et je ne saurais justifier mes actes de la dernière fois. Je sais que je mérite d'être sanctionné et je tenais également à vous présenter mes excuses.
Elizabeth (elle se calme un peu) :
John, je sais que vous vous inquiétiez pour moi mais comme vous le dites, vous avez très mal agi. J'accepte vos excuses mais je dois vous punir en conséquence...
John :
J'obéirai à vos ordres, madame !
Elizabeth :
Interdiction d'aller en mission pendant deux semaines.
John :
Quoi ?
Elizabeth :
Vous m'avez très bien comprise.
John :
Mais...
Elizabeth :
Il n'y a pas de mais qui tienne. Estimez-vous heureux que la punition ne soit pas plus sévère.

Elle commence à s'éloigner dans le couloir.

John :
Mais je vais faire quoi, moi en attendant ?

Mais elle est déjà partie.

SCENE 22 :
Elizabeth arrive à l'infirmerie. Sara est étendue sur le lit. Une énorme aiguille lui transperce le bras.

INTERIEUR DE L'INFIRMERIE

Keller (elle arrive à sa rencontre) :
Elle se stabilise un peu. Ses globules rouges ont reprit un taux à peu prés normal.
Elizabeth (elle semble rassurée) :
Elle n'est plus en danger ?
Keller :
Il y a un autre souci. Je ne suis pas très bien équipé pour ce genre de problème. Les perfusions de sang commencent à s'épuiser et j'ai peur qu'à ce rythme là...

Le Dr Keller regarde l'enfant un instant. Un son retentit alors dans la pièce annonçant au docteur que le coeur avait lâché. Elle se précipite, laissant Elizabeth immobile et terrifiée devant la scène.

Un autre médecin :
On a plus de perfusion !
Keller :
On verra ça plus tard ! Préparez-vous pour un massage cardiaque !
L'autre médecin :
Aucune chance que le coeur reparte s'il ne parvient pas à pomper le sang !
Elizabeth (elle tend son bras) :
P... Prenez le mien !
Keller (elle s'adresse à un infirmier) :
Bon, préparez-la !

Le Dr Weir suit l'infirmier. Celui-ci attrape le bras tendu et introduit une énorme aiguille dans une veine saillante. Il l'a fait asseoir sur un fauteuil roulant et l'emmène prêt du lit de l'enfant.

Keller :
Vous êtes sûre que vous voulez le faire ?
Elizabeth (décidée) :
Oui docteur.

Elle attrape un tuyau, le relie à la seringue implantée et attache l'autre extrémité à la seringue introduite dans le bras de l'enfant.

Keller :
Vous allez sentir des vertiges...

Mais avant qu'il puisse continuer sa phrase, Elizabeth tombe dans les pommes.

SCENE 23 :
Le Dr Weir est toujours à l'infirmerie. Elle est allongée sur un lit. Elle reprend tout doucement conscience. Ses yeux regardent autour d'elle.

INTERIEUR DE L'INFIRMERIE

Keller (elle entre dans son champ de vision) :
Comment vous sentez-vous ?
Elizabeth (un peu perdue) :
Je... je me suis évanouie ?
Keller (un petit sourire aux lèvres) :
Oui, vous nous avez fait une belle frayeur !
Elizabeth (elle tente de se relever) :
Et Sara ?
Keller (son regard est admiratif) :
Vous venez de lui sauver la vie. J'ai pu faire venir des perfusions en quantité suffisante de la Terre pour traiter son cas. Normalement, ce genre de petit accident ne se reproduira plus.
Elizabeth :
Où est-elle ?
Keller (elle se décale un peu pour lui permettre de voir la fillette sur le lit juste à côté) :
Oh, elle est juste à côté de vous. Elle se repose pour le moment.

Elizabeth regarde l'enfant endormie. Elle se sent à la fois rassurée mais un peu triste cependant.
Au même moment, John, Teyla, Ronon et Rodney arrivent dans la pièce et se réunissent autour d'elle.

John (en arrivant auprès d'elle) :
Vous êtes réveillée ?
Teyla (elle s'assoit sur le bord du lit) :
Votre acte a été héroïque, Dr Weir.
Ronon :
Vous lui avez sauvé la vie.
John (il lui sourit, plaisant) :
Vous avez donc mon accord : vous pouvez l'adopter !
Elizabeth :
Quoi ?

Elle se redresse tout en prenant soin de ne pas perdre la perfusion.

Elizabeth :
Mais je n'en avais pas l'intention !
Rodney (ironiquement) :
Ouais, à d'autres !
John (il est un peu gêné) :
Ah, je croyais. Bon alors, oubliez cette idée !
Elizabeth (elle lance un regard dur à Rodney, quelques peu irritée par sa remarque) :
Je n'ai pas encore prit de décision... et puis, je n'ai pas besoin de votre accord, colonel.

Elle sourit.

Teyla (elle regarde en direction de la fillette) :
Ah, je crois qu'elle est réveillée !
John (il s'adresse à la petite fille à peine réveillée) :
Salut, fillette ! On parlait justement de toi !
Elizabeth (elle jette un regard de biais à John, mécontente) :
Mais rien de très important.
John (il se penche vers Ronon et chuchote) :
Elle n'a pas l'air de vouloir plaisanter avec ça !
Rodney :
D'un côté, ça me va. Les gosses ce n'est vraiment pas mon truc. Ca gesticule sans arrêt, ça crie,...
Teyla :
Rodney, gardez votre opinion pour vous.
John (il montre du doigt la perfusion dans le bras d'Elizabeth) :
Faites attention, elle va vous pomper tout votre sang...
John (il se tourne vers Sara, ironique) :
En fait, j'ai trouvé : tu n'est pas une sorcière, tu es un vampire !
Ronon :
Vous n'avez pas fini avec ça ?
Teyla (elle se relève et le tire par l'épaule) :
Allez John, venez.

La petite équipe quitte les lieux. Elizabeth tourne la tête vers Sara, minuscule dans le lit à côté. Celle-ci est en train d'examiner sa perfusion, visiblement ennuyée de ne pas pouvoir bouger.

Elizabeth :
Sara, je peux te poser une question ?

L'enfant lève les yeux, sourit puis hoche la tête.

Elizabeth :
Pourquoi tu ne parles qu'avec moi ? Tout le monde ici croit que tu es muette.
Sara (hausse les épaules puis prend ton mystérieux) :
Parce que vous êtes la seule à m'entendre.
Elizabeth (elle fronce les sourcils, l'air dubitatif) :
Je ne comprends pas. Si tu parlais aux autres, ils t'entendraient aussi.

Sara ne dit rien.

Elizabeth (elle semble comprendre) :
Tu communiques avec moi... par la pensée ?

Sara hoche la tête.

Elizabeth :
Pourquoi ?
Sara :
Personne d'autre ne m'entend. J'ai essayé, vous savez.
Elizabeth (elle est intriguée) :
Tu ne sais pas parler ? Je veux dire, parler en utilisant ta bouche ?
Sara :
Quand je crie ou pleure, seulement. Je ne sais plus faire sortir des mots de ma bouche. Je suis restée dans le caisson depuis trop longtemps.
Elizabeth :
Mais tu sais, ça se soigne. Tu peux retrouver la parole, il y a de très bons spécialistes sur Atlantis.

L'enfant reste silencieuse un moment.

Sara (ses yeux sont pleins d'espoirs) :
Est ce que ça veut dire que je peux rester ici ?

Mais avant qu'elle puisse répondre, le Dr Keller arrive prés d'elle.

Keller :
Mais vous êtes réveillée toutes les deux, c'est fantastique ! Dans ce cas, je vais vous libérer, Dr Weir.

Elle détache la seringue de son bras.

Keller (ironique) :
Je crois qu'elle vous a pompé assez de sang pour tenir un bon moment.
Elizabeth :
Je vous remercie docteur.
Keller :
Oh, c'est surtout vous qu'il faut remercier. Sans vous, on ne serait jamais parvenu à faire redémarrer son coeur.

Elle se tourne vers Sara, se penche sur elle et l'ausculte rapidement.

Keller :
Vous pouvez la ramener.

SCENE 24 :
Elizabeth accompagne Sara dans sa chambre. C'est la nuit et le seul bruit perceptible à cette heure est celui de leurs pas dans le couloir. Elles pénètrent dans la chambre qui baigne dans l'obscurité.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

Elizabeth elle s'assoit sur le lit où Sara vient de s'installer) :
Tu m'as dit que tu communiquais avec moi par la pensée, exacte ?
Sara :
Oui.
Elizabeth (elle est gênée) :
Ce qui veut dire que tu peux lire mes pensées ?
Sara (sourire aux lèvres) :
Je le peux, oui.
Elizabeth (elle est de plus en plus gênée) :
Donc, tu sais ce que je pense ?
Sara :
Non, j'ai juste dit que je pouvais lire les pensées. Je n'ai pas dit que je l'avais déjà fait.

Elizabeth se sent soulagée.

Sara (elle lui jette un petit regard amusé) :
Même si je suis tentée de le faire parfois.
Elizabeth (elle change de sujet) :
Tu devrais dormir maintenant.
Sara (elle la regarde se relever) :
Je n'ai pas sommeil. Je viens de dormir une journée entière !
Elizabeth (elle se tourne vers elle) :
Et bien moi, si !
Sara (elle sourit) :
Vous mentez !
Elizabeth (elle fait les gros yeux) :
Tu viens de lire dans mes pensées, avoue-le !
Sara (sur la défensive) :
Non, ce n'est pas vrai !
Elizabeth (elle s'assoit de nouveau sur le lit, sourire aux lèvres, amusée par la tournure de la conversation) :
Tu mens !
Sara :
Non, je vous jure !
Elizabeth (elle commence à la chahuter) :
Ce n'est pas beau de jurer !
Sara (elle finit par capituler) :
Bon d'accord ! J'ai lu vos pensées mais je jure que c'est la première fois.
Elizabeth (ravie):
J'ai toujours été très persuasive... bon, tu veux faire quoi si tu ne veux pas dormir ?
Sara (elle reprend son sérieux) :
Je ne sais pas.

Elle regarde la jeune femme un instant puis baisse les yeux.

Sara (sa voix est à peine perceptible) :
Vous n'avez pas répondu à ma question tout à l'heure.
Elizabeth (après un instant de réflexion) :
Tu ne serais pas en sûreté sur cette planète, tu sais.

Le visage de l'enfant semble fondre sous ses yeux. Sara est aux bords des larmes.

Elizabeth (elle est à deux doigts de pleurer aussi) :
Non Sara...je t'en prie, ne pleure pas.

Sara inspire profondément, visiblement pour étouffer ses sanglots. Mais en levant les yeux vers le Dr Weir dont le visage commence à être inondé de larmes, elle ne parvient pas à résister. Elle se laisse brusquement tomber contre Elizabeth.

Elizabeth (elle sanglote doucement) :
Je suis désolée...
Sara (elle la supplie) :
Je vous en prie ! Gardez-moi avec vous !
Elizabeth :
Mais je ne peux pas, Sara.
Sara (elle hurle cette fois) :
Mais vous le voulez !

Elizabeth reste un moment sans rien dire puis attrape les deux épaules de la fillette, l'obligeant ainsi à la regarder.

Elizabeth (elle plonge son regard dans celui de l'enfant) :
Sara, s'il te plait, arrête...je sais que tu lis dans mes pensées depuis tout à l'heure... et tu peux voir que c'est un désir très fort contre lequel je dois lutter...

Elle fait une pause pendant un court instant, reprenant un peu ses esprits.

Elizabeth :
Tu resteras sur Atlantis pendant quelques temps encore car je n'ai pas eu le temps de m'occuper de ton retour sur Terre mais ne t'imagines pas que tu y resteras longtemps. J'ai un travail qui nécessite toute mon attention, ici. Et je ne peux pas m'occuper de toi comme je le voudrais. Et comme je te l'ai déjà dit, tu ne serais pas en sécurité.

Sara finit par se calmer aussi.

Elizabeth (elle sourit) :
Et arrête de lire mes pensées !
Sara (elle lui rend son sourire) :
Bon d'accord.
Elizabeth :
Tu n'as toujours pas sommeil ?
Sara (elle hausse les épaules) :
Un peu.
Elizabeth (elle se relève) :
Bon, je te laisse dormir alors. Il est tard.
Sara (elle lève la tête vers elle) :
Vous pouvez rester avec moi le temps que je m'endorme ? J'ai un peu peur toute seule.
Elizabeth (elle soupire) :
Bon d'accord mais pas de bavardage.

La jeune femme vient de nouveau s'asseoir prés de l'enfant.

Sara :
Je peux poser une dernière question ?
Elizabeth :
Oui mais juste une.
Sara :
Comment ils sont morts mes parents ?

Elisabeth ne lui répond pas tout de suite. Elle est un peu surprise par la question. Et blessée aussi. Mais l'enfant aurait sans doute fini par la lui poser à un moment ou à un autre, et plus vite s'était fait, plus vite cela vaudra. Elle réfléchit, ne sachant pas trop comment lui répondre.

Elisabeth :
Si je te le dis, tu ne vas pas pleurer ?
Sara :
C'est promis.
Elizabeth :
Ils ont été tués.
Sara :
Par qui ?
Elizabeth :
J'ai dit une seule question !
Sara :
Mais...
Elizabeth :
On en parlera demain, si tu veux.

Elle attend que Sara riposte. Mais elle ne l'entend pas. L'enfant s'est endormie.
Elle s'allonge à ses cotés, pose la tête prés de celle de l'enfant et s'endort à son tour, bercée par le doux murmure de l'océan.

SCENE 25 :
Il fait jour. Sara s'éveille. Elle ouvre les yeux est s'aperçoit qu'Elizabeth est là, endormie, le visage tourné vers elle. Elle la regarde un instant et passe doucement sa main sur sa joue, effaçant ainsi les dernières traces des larmes qu'elle avait versées.
Un vois résonne tout à coup dans le couloir d'accès suivi d'un martèlement persistant à la porte à côté.

INTERIEUR DE LA CHAMBRE DE SARA

Dr Weir !

Sara lance un regard paniqué à la jeune femme qui ne semble pas s'être éveillée pour autant. Elle la secoue doucement.

Sara :
Dr Weir ?

Toujours rien. Elle fait deux nouvelles tentatives en vain. Les voix dans le couloir ont cessés et Sara panique de plus en plus.

Sara (elle commence à sangloter) :
Dr Weir !

Elizabeth ouvre les yeux. La lumière l'aveugle un instant. Elle plisse les paupières en se relevant.

Elizabeth :
Qu'est ce que tu as Sara ?
Sara (elle est visiblement soulagée) :
Il y a des gens qui vous cherchent...

Elizabeth se lève brusquement, prise de panique. Elle sort précipitamment de la pièce, tombant nez à nez avec le Colonel Sheppard.


INTERIEUR DU COULOIR D'ACCES DES QUARTIERS DU PERSONNEL
John (il regarde la porte qui vient de se fermé par-dessus l'épaule d'Elisabeth, intrigué) :
Tiens, vous avez changé de chambre ?

Elizabeth (elle lui emboîte le pas) :
Je l'ai veillée... et j'ai dû m'endormir... Qu'est ce qu'il se passe ? J'ai été appelé...

Elle replace son émetteur-récepteur derrière son oreille.

John (il la rassure) :
Fausse alerte, tout va bien.

Elle ralentit son pas, visiblement rassurée. John se place devant elle, lui faisant face, le visage grave.

John :
Vous avez prit une décision ?
Elizabeth (un peu déboussolée) :
Ce n'est pas si simple...
John :
Je dis ça parce que le général Hammond et le Colonel Caldwell vous attendent en salle de réunion...
Elizabeth (elle se mord la lèvre inférieure, nerveuse) :
Mince... je ne l'ai attendais pas si tôt... j'ai besoin de plus de temps...
John :
Je ne suis pas sûr qu'ils acceptent de vous donner ce privilège... Ecoutez, ça fait combien de temps qu'elle est là ? Un mois ? Je pense que du temps, vous en avez eu suffisamment...

Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose mais John reprend la parole.

John :
... et n'oubliez pas de prendre en compte le fait que cette gosse s'est fortement attachée à vous. Ca peut être un bon point dans le cas où, euh... vous souhaiteriez la garder. Quoi qu'il en soit, et quel que soit votre décision, sachez juste que vous avez notre soutien.
Elizabeth (elle est touchée par son discours) :
Merci John.
John :
Je l'ai mal jugée. J'étais prêt à inventer n'importe quoi pour expliquer votre changement de comportement. Je refusais de prendre en compte que cette fragilité faisait partie de vous et qu'il puisse exister une autre Elizabeth que je ne connaissais pas...
Elizabeth (elle est émue) :
Oh, John...
John (il prend un air détendu pour cacher sa nervosité) :
En fait, je crois que je me suis habitué à sa présence...

John reste silencieux un moment.

John :
Vous devriez peut-être y aller. Ils vous attendent.

Elle hoche la tête.

Elizabeth :
Pouvez vous la surveiller pendant mon absence ?

John :
Euh...

Elizabeth s'engage dans le couloir.

Elizabeth (par-dessus son épaule) :
Merci, john.

John la regarde disparaître et pousse un soupir.

John (il parle pour lui-même) :
Super... je vais devoir jouer les baby-sitters maintenant. Il manquait plus que ça !
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