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Accueil/Fanfics/Jeux D'Enfants...Jeux T'm... Partie 2
Informations :
Auteur : Marisa
: 28/11/2007
Note : -
Nombre de votes : 0


Histoire :
Auteur: oooofairyoooo / Marisa
COncerne : SGA
Saison : Hors saison, mais Carson est présent
Catégorie : Shweir
Disclaimer : pas d'argent, rien. Les personnages ne m'appartiennent pas, je n'écris que pour le plaisir.

Note : Le début de cette fic a été publiée sur certains forums sous le nom de " Retour en enfance" , mais elle n'étais pas terminée. Je suis retombée dessus et du coup j'ai pris le temps de la finir quand même. J'espère qu'il n'y a pas trop d'incohérence, mais il y a eu un an entre l'écriture de la première partie et de la deuxième, donc je promet rien...
VOici la deuxième partie de la fic







Tous deux était à présent dans un Jumper, John aux commandes et Elizabeth sur le siège passager, partis vers le continent. Ses yeux se perdaient au loin, toujours à la recherche de souvenirs qui lui manquaient. Beaucoup de choses lui étaient revenues mais elle sentait que quelque chose lui échappait, quelque chose d'important.
John : Nous sommes presque arrivés.
Cette remarque ramena la dirigeante à la réalité, elle prit alors le temps de regarder à l'extérieur, cet endroit lui était inconnu elle connaissait pourtant une grande partie du continent.
John : Ouvrez grand vos yeux.
Le colonel fit tourner le Jumper sur la droite, et ce que la jeune femme découvrit lui coupa le souffle. Devant eux s'étendait une longue plage, parsemée ça et là de fleurs amenées par le vent, à ses côtés se dévoilait l'océan, immense et radieux, d'un bleu profond qui reflétait l'éclat du soleil. Puis non loin de la plage, de grands arbres fruitiers sur lesquels poussaient des fruits qu'Elizabeth ne pouvait distinguer pour l'instant. Et sous les arbres, un lit de fleurs dont la couleur variait entre le rose et le blanc.
Liz : C'est magnifique...
John : Je vous avais dit que vous aimeriez. On a trouvé cet endroit il y a quelques temps, mais je voulais attendre le bon moment pour vous y emmener.

Une fois à terre, John sortit un gros sac plein ainsi qu'une glacière qu'il avait pris soin d'emporter. Ils marchèrent un moment puis s'installèrent sur la plage, là où ils pouvaient profiter du soleil tout en étant protégés par les arbres. Ils déposèrent les affaires sur le sol, puis le colonel sortit du sac une grande couverture qu'il déplia et posa par terre.
Liz : Et bien vous avez tout prévu colonel !
John : Je n'allais tout de même pas vous faire venir ici sans m'assurer que vous ayez un minimum de confort !
Liz : C'est gentil John.
Il lui montra la couverture
John : Madame, à vous l'honneur.
Ils s'assirent en silence, une légère brise fraîche et rafraîchissante soufflait sur leurs visages, leur apportant un doux apaisement face à la chaleur qui régnait.
Elizabeth ferma les yeux, et respira longuement, profitant de cet instant qu'elle voulait marquer dans sa mémoire. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle tourna la tête et croisa ceux de John, qui l'observait en souriant.
John : Ca me fait plaisir que vous ayez accepté de venir Elizabeth, je pensais que vous refuseriez.
Liz : J'avoue que d'ordinaire je ne sais pas si j'aurais dit oui, mais vous savez après tout ça je, je commence à voir les choses autrement. (Silence)
Je veux dire pendant des années j'ai mis en arrière ma vie pour faire bonne image et pour mon travail, seulement aujourd'hui je me rends compte de tout ce temps dont je n'ai pas su profiter.
A me revoir enfant j'ai vu a quel point c'était beau de vivre uniquement pour soi et pour ses rêves et j'ai vu que je ne l'avais pas assez fait.
John : Il est encore temps vous savez, il suffit que vous vous en donniez les moyens.
Liz : Si on veut...
John : non c'est vrai ! Je vais vous montrer, dites moi un truc fou ou je ne sais quoi que vous feriez maintenant, sans réfléchir, la première chose qui vous vient.
Liz : Je ... Je ne sais pas... John je n'ai jamais beaucoup d'imagination dans des situations de ce genre.
John : Il ne s'agit pas d'imagination, il s'agit de vous, dites quelque chose n'importe quoi, et vous verrez que tout peut se faire.
Liz : Euh ....
John : très bien vous l'aurez voulu, dans ce cas on va prendre mon idée. Vous savez ce que j'ai envie de faire là maintenant tout de suite ?
Liz : Dites-moi.
John, se levant et la fixant avec un air malin: Vous porter, vous amener près de l'eau, puis vous jeter dedans.
Liz : n'essayez même pas
John : je croyais que vous aviez appris que vous deviez profiter d'avantage de la vie, cela implique de vous laissez faire quelques fois.
Liz : John reculez je vous préviens si vous faites ça...
Le colonel pris un air songeur et hésitant, restant silencieux quelques secondes.
John : Très bien, je ne ferai rien.
Il s'agenouilla devant elle, puis soupira. Elizabeth, quand à elle resta perplexe, ce n'était pas dans les habitudes du colonel de céder si vite.
Le colonel la regardait droit dans les yeux, et elle soutenait son regard, chacun se perdant dans les yeux de l'autre. John était émerveillé devant le vert dont étaient dotés ceux d'Elizabeth, ils lui insufflaient un bien être et un calme unique.
Elizabeth eu un rire gêné et détacha son regard. Le colonel la connaissait et elle appréciait ces moments comme elle les redoutait, car il savait décrypter ses émotions même lorsqu'elle même y parvenait à peine. Il savait lire le fond de ses yeux, comme si tout y était écrit en lettres d'argent. Et c'était sensation étrange que se faire comprendre si bien.
Cette réflexion lui fit baisser sa garde, et le colonel en profita alors, il glissa un bras sous les genoux de la jeune femme et l'autre dans son dos pour la soutenir. Il la souleva avant qu'elle ne puisse réagir et commença à partir en direction de l'eau, sous les railleries de sa victime.
ELizabeth: John lâchez moi ! Vous êtes complètement fou! Nous n'avons plus 8 ans!
John: cessez de vous débattre je fais finir par vous faire tomber
Elizabeth: au moins je serais par terre, sur mes jambes et au sec!
John: vous n'êtes même pas encore mouillée Elizabeth...
Elizabeth: je vous préviens John si jamais vous faites ça vous me le paierez!
Le colonel ne porta nulle attention aux menaces de la dirigeante et poursuivis sa course, rendue assez difficiles par les mouvements incessants de la jeune femme pour se libérer. Il arriva néanmoins à faire son chemin et commença à entrer dans l'eau.
Les réprimandes de la dirigeante étaient à présent ponctuées de rires, ultime preuve pour John qu'il avait réussi à détendre la jeune femme. L'entendre rire fit monter en lui un bonheur immense, après avoir revécu le souvenir de la mort de son père elle pouvait enfin goûter à la vie.

L'eau était d'un bleu brillant qui reflétait la lumière du soleil, et dont l'image se déversait sur les cheveux d'Elizabeth. La température fit d'abord grimacer légèrement le colonel mais lui apparut finalement agréable.
Il avait de l'eau jusqu'aux genoux à présent, et les petites vagues touchaient presque la diplomate. Elle fit un mouvement pour remonter et les éviter, mais celui-ci déséquilibra John.Il tenta d'avancer de quelques pas dans l'espoir de se rééquilibrer, mais en vain; Il tomba en avant, lâchant Elizabeth qui se retrouva complètement à l'eau.
Elle refit surface, saisie par la température.
John: alors elle est bonne?
Pour toute réponse, elle envoya de l'eau à la figure du colonel.
Elizabeth: a vous de juger!
John: Hé!
Il lui renvoya de l'eau à son tour, et ce petit jeu finis bientôt en bataille et course poursuite à travers les eaux claires de l'océan.

John nageait plus loin afin de s'éloigner de la jeune femme et éviter un nouveau plongeon forcé. Il s'arrêta et se retourna pour chercher son assaillante des yeux. Mais il ne vit qu'une longue étendue d'eau calme. La diplomate avait probablement plongé.
Il fixa son regard devant lui, pour essayer de deviner la positon de la jeune femme, mais me pensa pas à regarder derrière lui.
Des mains l'agrippèrent dans le dos, remontant sous son t-shirt jusque ses épaules, et le chatouillèrent.
John: Elizabeth ça suffit ça suffit pas ça s'il vous plait!
Elle cessa son attaque un instant, puis cala sa tête sur l'épaule de John. Ils n'étaient pas très loin du bord de la plage, si bien qu'ils avaient tous les deux pieds.

Liz, souriant : Je me doutais bien que ça fonctionnerait
John: j'avoue que je ne m'y attendais pas, en effet
Liz: c'était le but vous savez
Les mains de la jeune femme l'entouraient toujours, dans une timide étreinte pleine d'affection. Elle ferma les yeux quelques temps, pour profiter de ce instant qui s'offrait à elle. L'eau les berçait tout deux tendrement au rythme régulier des vagues.
Lorsqu'elle rouvrit ses yeux pleins d'étoiles, son esprit dessina pour elle-même le souvenir d'un John Sheppard assis à ses côtés, qui veillait sur elle avant qu'elle ne s'endorme et qui était assaillit par les questions incessantes de la jeune femme, n'étant à ce moment qu'une enfant de 7 ans. Et elle se revit lui posant cette question, " tu m'aimeras hein ? " Et sa réponse... Bien au delà de ses attentes et grandement troublante.


Elle se souvenait à présent, elle savait que ce qui lui échappait avait Eté quelque part dans son esprit, mais elle ne s'attendait pas à ça. Il l'aimait, il l'aimait vraiment, mais croyait-il vraiment que ce serait impossible, voué à l'échec ? Et elle, que voulait-elle au fond?

L'immobilité et l'eau la firent frissonner ; d'instinct, elle se nicha d'avantage au creux de la nuque du colonel.

John : Vous avez froid ?
Liz : Euh, un peu
John : j'espère que cette petite baignade ne va pas vous faire attraper là crève !
Liz : dans ce cas je vous en tiendrais pour unique responsable mon cher John !
John : ce serait d'autant plus dommage dans ce cas.

La jeune femme pivota pour se retrouver face au colonel, qui lui adressa un de ses plus beaux sourire. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle se sentait bien, bien simplement. Elle ne se souciait de rien, juste de l'instant présent.
Le colonel Sheppard la fixait tendrement, il aurait voulu la prendre dans ses bras et l'enlacer, mais il n'osait pas, pas pour l'instant. Il se contenta alors de passer doucement sa main sur la joue de la diplomate, et celle-ci ferma les yeux à ce contact.
Alors qu'elle les rouvrit, il y décela une expression différente, il ne pouvait dire si il y vit du doute ou une sorte de regret, mais il su que quelque chose n'allait pas.
Elle fuis son regard et se mordilla la lèvre supérieure.

John : Elizabeth ?
Liz : John, je...Je crois que cette fois je me rappelle
John : vous rappelez de quoi ?
Liz : de Tout, vraiment tout.
John : et bien, c'est une bonne chose non ?
Liz : John est ce que vous vous souvenez d'un soir ou je, enfin ou la petite moi vous demandé, vous a demandé si vous l'aimeriez ?

Et voilà, ils y étaient. Bien sur qu'il se souvenait. Il avait espéré qu'elle-même s'en rappelle et en tienne compte, mais maintenant il doutait. Il avait peur de sa réaction, peur qu'elle ne partage pas ses sentiments et que dans ce cas, même leur amitié en soit troublée.
Mais elle vit qu'elle aussi hésitait, et en un sens cela le rassura.
Elle évitait toujours minutieusement de croiser son regard, tout en lui parlant.

John : Oui, oui je m'en souviens.
Liz, hochant la tête : Et, et est ce que vous le pensiez...
Il lui passa sa main sous son menton, et lui releva la tête.
John : Qu'est ce que vous aimeriez Elizabeth ?
Liz : Je... Je ne sais pas John ! Je ne sais pas !
John : Alors posez vous la question

Elle était perdue, perdue dans la profondeur de ses sentiments, qu'elle avait refoulés jusque ici. Et pourtant c'est elle l'avait voulu, qui avait souhaité savoir, qui s'était forcée à faire face. Elle perdit son regard dans le bleu de l'eau qui les entourait, et inspira longuement.

Le colonel se rapprocha d'elle, et appuya sa tête contre son front, doucement.Elle le laissa faire, et elle avança timidement ses mains vers les siennes, pour les enlacer lentement.
John lui déposa un baiser au coin des lèvres, puis resta immobile quelques instant, attendant une réponse de la part de la jeune femme.
Celle-ci sourit, puis joignit à son tour ses lèvres aux siennes. Doucement d'abord, puis leur étreinte se resserra dans un premier baiser, où l'un comme l'autre y déversa l'amour et la joie qu'il éprouvait.
Premier baiser qui en promettait bien d'autre encore...


Leurs deux silhouettes se dessinaient sur la mer, enlacées et imperturbables. Et le Dr Weir réalisa que les récents évènements et son retour en enfance n'avaient eu d'autre but que celui de lui montrer à quel point le temps était précieux, et à quel point elle n'en avait jusqu'alors que peu profité. Ce qu'elle se promis de faire désormais. Elle commencerait enfin à vivre vraiment, et ce au côté de celui qu'elle aimait.


Fin
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