Accueil Forum Episodes Galerie Liens Contact


Informations :
Auteur : ticoeur
: 17/03/2008
Note : 9
Nombre de votes : 1


Histoire :
Auteur : ticoeur
Genre : Drame
Ship : Shweir
cette fic est assez longue, alors elle sera en plusieurs parties...
mais rassurez vous, elle est déjà écrite, il faut juste que je trouve le temps de la poster...
Disclamer : Aucun des personnages de SGA ne m'appartiennent, sauf Madison...
Saison : aucune
Résumé : Un orage et on connaît tout de son avenir ?

chapitre 1


C'était une sortie presque banale. Une mission comme il en avait fait des centaines d'autres...
Et pourtant...

****

-Et pourquoi moi ? Se plaignit le major.
-Mais parce qu'il vous est plus facile qu'à n'importe qui de contrôler et de piloter un jumper !
-Beckett a le gêne et McKay aussi !
-Colonel ! Ne me forcez pas à vous y obliger !
Elisabeth regarda attentivement le chef militaire d'Atlantis. Il n'avait pas l'air spécialement ravi. Pourtant, d'habitude, il adorait voler à bord d'un de ces engins, alors pourquoi faisait-il un caprice aujourd'hui ?
-Qu'est-ce qui vous arrive ? Pourquoi réagissez-vous de cette façon ?
Sheppard soupira avant de parler.
-Mais parce qu'aujourd'hui, j'aurais bien aimé rester ici, à ne rien faire... Pour une fois...
-Désolée John, mais ce ne sera pas pour aujourd'hui. Et je vous rappelle que vous avez déjà eu votre journée d'hier pour faire ce que vous vouliez. Vous avez été choisit parce que vous possédez le gêne, et vous le saviez quand vous avez décidé d'accepter de faire partie de cette expédition. Alors, faites avec... McKay a besoin d'avoir un jumper en vol pour pouvoir étudier leurs comportements face à ce qu'il appelle "un évènement inhabituel".
-Et il n'a pas le courage de me l'annoncer lui-même ? Et d'abord, quel genre d'évènement inhabituel ?
Le Dr Weir baissa la tête, embêtée. Comment allait-elle lui annoncer ça ? Elle inspira un grand coup et se lança.
-Il veut que vous mettiez l'appareil en panne...
Sheppard se redressa doucement et la regarda de travers.
-Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris, vous n'avez pas dit que je devais mettre un jumper en panne ?
-Si...
-En plein vol ?
-Oui...
Il s'affala sur la chaise et croisa les doigts.
-C'est une plaisanterie !
-Non, pas du tout !
-C'est plutôt risqué, cette histoire ! Et pourquoi McKay n'est pas là ? Il a peur de moi ?
-Non, d'ailleurs il ne devrait pas tarder, il devait mettre au point ces...
-Me voilà ! Alors ? Vous êtes prêt ? Annonça Rodney en entrant dans le bureau d'Elisabeth.
-Vous allez bien, McKay ? Demanda John ironiquement.
-Oui ! Pourquoi cette question ?
-Parce que d'habitude, vous râlez quand un jumper est en panne, et là, vous me demandez de le faire exprès !
-Oui.
-C'est tout ?
-C'est tout quoi ?
-C'est tout ce que vous avez à me dire ?
-Et bien, si vous voulez en savoir plus, j'ai découvert que les jumpers avaient un sous-programme qui leur permettaient de s'auto diagnostiquer, et je voulais savoir si on pouvait les diriger depuis la salle de commandes.
-Et vous avez besoin que je le mette en panne ? Mais si j'ai bien compris, il va se remettre en route tout seul !
-Justement, c'est ce que je voudrais vérifier !
-Je suppose que je dois être seul ?
-Oui, ce n'est pas la peine de mettre plusieurs personnes en danger... murmura le scientifique.
-Quoi ? Parce que je dois en plus me mettre en danger ? S'exclama le major.
-Non, sincèrement, je pense que vous n'avez rien à craindre.
-Vous pensez ?
-J'en suis sûr !
-Bon, puisque vous le dites, dit John en se levant, et quand est-ce que je dois y aller ?
-Il faut que je prépare quelques tests avant de vous envoyer là haut, alors disons, dans une heure, ça vous va ?
-Je peux dire non ?
Elisabeth le regarda avec un sourire.
-Je ne crois pas major...
Le militaire la regarda attentivement. Elle avait quelque chose de particulier aujourd'hui, mais il ne savait pas quoi...
Puis il s'exclama d'un coup.
-Vous avez changé de coiffure !
Elle sourit encore plus.
-Oui, Teyla m'a aidé...
-Ça vous va bien ! En fait, ça vous donne l'air encore plus jeune...
-Bon, je vous laisse, je retourne au labo. Prévenez-moi quand vous serez prêt ! Dit Rodney embarrassé.
Le militaire avait eu une façon particulière de parler au Dr Weir, et elle avait eu la même intonation pour lui répondre. Il se demandait si un jour, ils accepteraient enfin d'arrêter de faire comme si ils ne ressentaient rien l'un pour l'autre...
Mais ce n'était pas son problème.

****

Il s'était exclamé peut-être un peu fort. Mais il n'avait pas pu s'empêcher de lui en faire la remarque. Cette nouvelle coiffure n'était pas beaucoup plus différente que d'habitude, mais ça lui dégageait le visage et ça l'embellissait. Elle était belle. Et oui, il était attiré par elle...

****

Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi avait-elle eut envie d'être "plus" que d'habitude ? Parce qu'elle avait décidé qu'aujourd'hui elle voulait plaire. De lui plaire... Et apparemment, elle avait réussit. Il l'avait regardé avec un petit quelque chose dans le regard qui l'avait fait devenir toute chose...
Le major était bel homme, et il ne s'en doutait peut-être pas, mais elle, elle le trouvait très séduisant...

****

Le militaire soupira. Lui qui croyait que la journée s'annonçait belle... Voilà qu'il allait mettre sa vie entre les mains de Rodney. Mais il aurait pu être plus embêté. Le scientifique commettait rarement des erreurs et était le plus doué question réparation de dernière minute !
-Bonne chance major ! S'écria t-elle.
Il était sortit du bureau d'Elisabeth et commençait à descendre les marches quand il l'entendit.
-Merci, je pense en avoir besoin, malgré tout...
Et il fila dans ses quartiers se préparer.

****

-Bon, et bien on y va... Se dit-il pour se donner du courage. Contrôle, ici, jumper 1, demande autorisation de sortir !
// Jumper 1, autorisation accordée. // Lui répondit Chuck.
Le dôme s'ouvrit et le jumper décolla doucement.
Il était en vol depuis peu, et se demandait ce qu'il allait devoir faire pour que l'appareil "tombe en panne" sans que son subconscient reprenne les commandes. Comme il était porteur du gêne, tout ce qu'il pensait était "lu" par le jumper, et répondait aussitôt à sa demande.
// Bon, vous allez devoir vous concentrer, Sheppard, et couper les circuits de commandes...//
-D'accord, répondit le militaire, pas très rassuré tout de même. Mais je vous préviens, si il m'arrive quoi que se soit, je vous retrouverais !
// Il ne vous arrivera rien ! Je vous l'assure ! Et de toute façon, il vous suffira de penser à rentrer sur Atlantis pour que le jumper vous obéisse ! //
-Bon, j'y vais alors !
Il allait appuyer sur le panneau de commande, quand il vit au loin des éclairs assez peu engageant.
-McKay, vous m'aviez dit que je ne risquais rien, mais ce que je vois au loin ne me plais pas trop !
// Et qu'est-ce que vous voyez ? // S'étonna Rodney.
-Regardez vos écrans ! Vous ne voyez rien ?

****

Dans la salle de commande, Elisabeth et Rodney se tournèrent vers l'écran. Non, ils ne voyaient rien d'anormal.
-Vous pensez que ça va aller ? S'inquiéta Elisabeth.
-Oui, je ne vois pas ce qu'il pourrait lui arriver ! Affirma le scientifique.

****

A bord de son jumper, John s'approchait de "l'anomalie". C'était étrange, et beau en même temps. Il était comme hypnotisé par ce qui se passait dans le ciel. Des éclairs, dans un ciel sans nuages ! Mais par prudence, il voulut s'en éloigner.
-Contrôle, ici jumper 1, je vais faire demi-tour, on remettra ça à plus tard !
// Pourquoi ? On n'a même pas commencé ! // -Oui, mais le temps à l'air de se gâter, et je n'ai pas envie de me mettre plus qu'il ne faut dans l'embarras... Désolé Rodney...
// Bon, d'accord... // Soupira le scientifique.
Mais avant que John fasse sa manoeuvre, les éclairs eurent une étrange réaction. C'est comme si ils se "précipitaient" sur le jumper, et ils l'enveloppèrent avant qu'il ait pu faire quoi que se soit. Il se sentit flotter, c'était une impression assez désagréable, mais en même temps, il n'avait pas peur. Il regarda ses mains, et là, il eut des sueurs froides, et son coeur s'emballa. Il pouvait voir à travers, c'est comme si elles se dématérialisaient. Il releva la tête et se sentit tout mou, les éclairs bleutés étaient toujours autour de lui, et traversaient même les parois du jumper.
-Et bien ça alors ! C'est la meilleure ! Finalement, on va peut-être la faire son expérience !
Mais il ne se sentait pas rassuré. Il était seul dans l'espace, à bord d'un vaisseau qu'il ne contrôlait plus, et dans une espèce d'orage magnétique qui le rendait transparent !
-Bon, et bien je crois que je vais rentrer à la base avant de disparaître. Enfin, si je peux !
L'intensité de la "chose" qui l'enveloppait avait diminué, et il remarqua que ses mains reprenaient une apparence normale. Elles n'étaient plus transparentes. Alors il en profita pour appeler Atlantis.
-Contrôle, ici jumper 1, vous m'entendez ?

****

-Sheppard ? Vous m'entendez ?
McKay se tourna vers l'écran, l'appareil avait disparu.
-Rodney, qu'est-ce qui se passe ? S'inquiéta Elisabeth.
-Je n'en sais rien, il ne se passe rien de spécial pourtant !
-Vous croyez ça ? Alors pourquoi on ne l'entend pas ?
-Je n'en sais rien ! Tout se passait bien jusque là !

****

Dans son jumper, John reprenait du poil de la bête, et pourtant, ce qu'il vivait, était une première ! Il avait l'impression de voler dans une sorte de boule pleine d'éclairs, mais qui ne faisaient aucun bruit. Le jumper continuait de voler, sans problème, sauf que les commandes ne répondaient toujours pas.
-Contrôle ici jumper 1, vous me recevez ?
Pas de réponse.
-Contrôle, vous me répondez ou pas ?
Il se passa plusieurs minutes avant qu'il n'entende.
// Colonel Sheppard ? Mais où étiez vous partit ? // Demanda Chuck d'un air inquiet.
-J'étais là où McKay m'a envoyé ! Répondit John plutôt énervé, et pourquoi vous ne répondiez pas ?
// C'est vous qui n'avez pas répondu ! // Répondit le technicien étonné.
-Bon je rentre ! C'est finit pour aujourd'hui, j'abandonne !
// D'accord ! Je suis assez impatiente de te voir ! // Répondit Elisabeth.
De te voir ? Elisabeth le tutoyait maintenant ? Puis il ouvrit grand les yeux. Colonel ? Il avait bien entendu le mot colonel ?
-J'ai dû mal entendre...
Ils se connaissaient depuis maintenant deux ans, mais jamais elle n'avait eu ce genre de familiarité avec lui. Ni avec personne d'autres d'ailleurs.
-Bon, si les commandes ne répondent plus, je vais avoir un léger problème...
Mais contre toute attente, le jumper entama un virage et fila vers la citée. Tout seul.
-Super ! Finalement, je sais que ça marche, ou alors, je suis vraiment plus doué que je le croyais pour piloter...
Sans plus se poser de questions, il se présenta au-dessus du dôme et entama sa descente...

****

Le jumper rangé à sa place, il en sortit et descendit les marches qui menaient à la salle de commande.
-Il va m'entendre !
Il était assez énervé. Non seulement le scientifique lui avait dit qu'il n'y aurait aucun problème, mais en plus, il n'avait pas vu l'orage qui l'avait enveloppé !
-Où il est ? S'écria t-il en entrant dans le bureau d'Elisabeth.
-Qui ça ?
-McKay ! Où il est ?
-Dans son labo, je suppose !
-Mais qu'est-ce qu'il y fait ? Il m'envoie faire une de ces expériences dont je me serais bien passé, et maintenant, il est tranquillement dans son labo ! Je rêve !
-John ! Mais qu'est-ce que tu as ? Ça ne va pas ? Lui demanda t-elle en s'approchant de lui.
Encore ce tutoiement ? Il la regarda attentivement, elle avait l'air tout à fait normal, mais elle avait quelque chose dans le regard...
-Tu ne me dis pas bonjour ?
-Euh... bonjour, dit-il en faisant une grimace. Est-ce que vous allez bien ? Demanda t-il inquiet.
Ils s'étaient quittés il y avait à peine une heure, et ils s'étaient déjà dit bonjour...
Elle se rapprocha encore, jusqu'à se coller à lui. Il était tétanisé. Qu'est-ce qui lui prenait ? Il se retourna, croyant à une blague, mais personne ne les regardaient. Et en plus, ce n'était pas le genre de plaisanterie qu'elle se serait permise avec lui.
Puis elle prit son visage entre ses mains et l'embrassa doucement.
-Je t'interdis de partir sans me prévenir... murmura t-elle tendrement.
-Dr Weir... Qu'est-ce que vous avez ? Dit-il en reculant un peu.
-Dr Weir ? C'est un nouveau jeu ? Dit-elle en souriant.
Il ouvrit grand les yeux. Un jeu ? Non ! Mais qu'est-ce qui se passait ici ?
-Je ne joue pas, mais vous oui ! Bon, je vous laisse, je vais me changer... A plus tard !
-D'accord, on dîne ensemble ce soir ?
Il se tourna de nouveau vers elle.
-Ce soir ?
Il regarda sa montre, ouvrit grand les yeux, puis la porta à son oreille. Elle fonctionnait. Alors pourquoi indiquait-elle 16h00 ? Il n'était parti qu'une heure, et ce matin ! En sortant du bureau de la dirigeante, il regarda par la fenêtre en haut du grand escalier. Le soleil déclinait, malgré qu'il fasse encore jour...
Que s'était-il passé ?
Il avait quitté la citée ce matin à 10h00 et une heure après, il est 16h00 ?
Et Elisabeth, qu'est-ce qui lui avait prit ? D'abord elle le tutoie et ensuite elle l'embrasse ! Ce n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire, mais quand même ! N'importe qui aurait pu les voir !
C'est sur cette étrange sensation qu'il se dirigea vers ses quartiers. Il passa ses doigts sur sa bouche. Il avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes...
Presque arrivé devant ses quartiers, la porte de ceux d'Elisabeth s'ouvrit, et une jeune femme blonde, en uniforme militaire, et plutôt agacée en sortit.
-Ah ! Et bien on peut dire que vous tombez bien ! Venez avec moi, s'il vous plait.
Etonné par son apparente nervosité, il la suivit à l'intérieur. De toute façon, il ne pouvait pas faire autrement, vu qu'elle lui avait agrippé le bras par la manche de sa veste !
-Voilà, dit-elle en le lâchant enfin. Maintenant qu'il est là, tu vas peut-être te décider à dormir ?
Elle avait croisé les bras et avait vainement essayé de prendre un air méchant. Mais même lui n'y avait pas cru, alors il se mit à rire doucement.
-Colonel ! S'exclama t-elle en se tournant vers lui, si vous vous y mettez aussi, comment voulez-vous que j'arrive à me faire écouter !
Colonel ? Encore ? Mais de qui parlait-elle ?
-Papa ! S'écria une petite voix, te voilà ! Tu sais, elle veut que je dorme, mais moi, j'ai pas envie ! Je voudrais jouer, moi !
Papa ? Il se retourna pour voir si quelqu'un était derrière lui, mais la porte était fermée et il était seul.
Seul avec une jeune femme lieutenant d'après son insigne, dont il ne connaissait pas le nom, et...
Une petite fille se précipita vers lui et se jeta sur ses jambes.
-Papa ! Alors, tu veux bien, dis ?
Il regarda le petit bout de chou qui s'agrippait à lui et qui le regardait de ses grands yeux verts...
Mon dieu, on dirait une Elisabeth miniature... Se dit-il ébahit.
Il continuait de la fixer, sans bouger.
-Papa ? Alors, tu veux bien, dis ?
-Colonel ? Vous allez bien ? Demanda alors la jeune femme.
Il releva la tête et dit d'une voix étonnée.
-Excusez-moi, mais qui êtes-vous ? Et qui est cette enfant ? Et pourquoi vous m'appelez colonel ?
Elle éclata de rire.
-Vous avez trouvé un nouveau jeu ? Et bien, ça ne m'étonne pas que votre fille soit aussi dégourdit pour son âge. Mais là, il faut qu'elle fasse sa sieste. Alors, s'il vous plait, ne vous laissez pas faire... Appelez-moi quand vous aurez réussit à la faire dormir !
Elle passa la main devant le système d'ouverture de la porte, et sortit en riant encore.
Il se retrouva seul, avec la petite fille. Et il redressa soudain la tête.
"VOTRE" fille ? Elle avait bien dit "votre" fille ? Depuis quand il avait un enfant ?
Il se frotta les yeux. Il était énervé, ça c'est sûr, et peut-être aussi un peu fatigué. Mais sil il avait eu un enfant, il s'en souviendrait tout de même !
-Papa, je veux un câlin...
La petite voix le sortit de l'espèce de transe dans lequel ses pensées l'avaient mis. Il se baissa pour se mettre à sa hauteur, et remarqua quelque chose d'étrange. La petite fille ressemblait beaucoup à Elisabeth, mais elle avait aussi un peu de... de lui ?
Pas possible !
Mais avant qu'il ai pu dire un mot, elle entoura son cou de ses petits bras et se serra contre lui.
-Papa, fais-moi un câlin. Et après, j'irais au lit. Promit !
Il serra le petit corps et se releva. Elle avait posé sa tête dans son cou, et il se sentit bête. Il aimait les enfants, mais là, il ne savait pas comment se comporter avec la fillette. Elle l'avait appelé papa.
Il aurait pu croire à une blague, mais si c'était ça, elle était particulièrement bien orchestrée. Parce que depuis qu'il était rentré, tout se déroulait bien ! Elisabeth qui le tutoie, qui l'embrasse tendrement, et maintenant, la petite fille. Mais là, il y avait un hic.
D'où venait-elle ?
Comment avaient-ils fait pour en trouver une qui ressemblait autant à la dirigeante d'Atlantis ?
Et surtout, quand avaient-ils eu le temps de mettre au point une chose aussi difficile ?
Il en était là de ses réflexions quand la petite fille se redressa et lui fit un gros bisou sur la joue.
-Je t'aime papa...
Le coeur battant la chamade, il la regarda encore.
C'était fou ! Complètement fou ! Elle était toute petite, mais elle jouait très bien son rôle !
-Comment tu t'appelle ? Demanda t-il doucement.
-Je m'appelle Madison Sarah Sheppard, et j'ai quatre ans ! Dit-elle fière d'elle.
Sheppard ? Madison Sarah Sheppard ?
Il faillit la laisser tomber, tellement il était surprit ! Car en plus, son deuxième prénom était le même que celui d'Elisabeth ! Et elle avait son nom de famille à lui ? Bien joué... !!
Il se baissa doucement pour la reposer à terre. Madison couru jusqu'à son lit. Et là, il remarqua qu'effectivement, ils avaient poussé l'histoire très loin. Dans la chambre d'Elisabeth, derrière une cloison, il y avait un deuxième lit.
En plus de celui, immense, qui trônait un peu plus loin, devant la grande fenêtre.
La petite grimpa dessus, enleva ses chaussons, et se glissa sous les couvertures.
-Tu peux rester avec moi, jusqu'à ce que je m'endorme ? Lui demanda t-elle.
Bon sang, elle a vraiment l'air de se prendre au jeu ! Se dit-il.
En plus, elle était adorable. Et elle avait un sourire...
Quand elle sera plus âgée, elle en fera des ravages parmi les hommes...
Il prit place sur un coin du lit, gêné. Il n'avait pas l'habitude. Et il avait l'impression de ne pas être à sa place. Il n'était pas à sa place. Elle n'était pas sa fille.
Mais apparemment, Madison en avait décidé autrement.
-Fait-moi un câlin...
Aïe aïe aïe !! Comment faire ? Il était un homme et un adulte. Il ne pouvait décemment pas aller dans le lit d'une fillette ! Ça ne se faisait pas !
Elle leva les yeux, et il pu voir comme des larmes.
-Papa, tu veux pas me faire un câlin ? C'est parce que j'ai pas été gentille avec Laura ? Je recommencerais plus, c'est promit ! Dit-elle en reniflant.
John ferma les yeux. En plus, voilà qu'elle se mettait à pleurer ! Il n'avait jamais pu supporter de voir une femme pleurer, et maintenant, il savait que les pleurs d'un enfant, et bien c'était pareil. Surtout ceux d'une gamine aussi craquante que celle là. Alors il céda. Mais tout en restant sur les couvertures. Il était hors de question qu'il aille avec elle dessous !
Il s'allongea sur le lit, le dos appuyé sur les oreillers, et elle vint se blottir contre lui, sa petite main cherchant la sienne. La tête calée contre son ventre, elle ferma les yeux et dit doucement.
-A tout à l'heure papa...
Son coeur rata un battement. Il se sentait tout chose. Il savait que Madison n'était pas sa fille. Il n'avait pas d'enfants. Pour ça, il aurait fallu d'abord avoir la mère...
Rechercher dans les fanfics (auteur, titre, mot, ...)


Reunion Stellaire David Hewlett - FR The Scifi World SeriesTele.net
Tous droits réservés © 2010 GateShip-One.net | Equipe | Copyright | Favoris
TinyButStrong